Au 15ème sommet ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté est-africaine (EAC) tenu à Kampala, en Ouganda, le 30 novembre, le Burundi a réussi à faire admettre sa proposition sur l’usage du français comme 3ème langue de travail au sein de cette Communauté, qui avait jusque-là l’anglais et le swahili comme les seules langues officielles.
D’après une dépêche de l’Agence Burundaise de Presse parvenue à ARI, le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, a fait cette révélation à Bujumbura à son retour du sommet.
« C’est une étape importante franchie grâce aux négociations assidues entreprises par le Burundi », s’est-t-il félicité.
Les observateurs estiment que l’adoption du multilinguisme au sein de l’EAC constitue une étape importante d’intégration et une ouverture réelle au sein de la Communauté.
« Les cadres burundais s’exprimeront désormais à l’aise en français, lors des rencontres de l’EAC, en attendant qu’ils perfectionnent l’anglais dont l’apprentissage bât son plein. », a souligné un cadre du ministère à la présidence chargé de l’intégration régionale sous couvert d’anonymat.
Le Burundi, un pays où le français est la langue officielle, avait par le passé tenté de faire admettre cette proposition (sur l’usage du français), mais sans succès.
Le processus d’apprentissage de la langue de Shakespeare se poursuit, au profit des hauts cadres de toutes les institutions du pays, suivant un programme financé par Trade Mark East Africa (TMEA). (Fin)
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