Le cinema rwandais profite-t-il aux jeunes artistes locaux ?

Redigé par ndj
Le 14 novembre 2013 à 04:57

CDs et DVDs s’achètent à chaque coin d’avenues du Centre Ville de Kigali et des quartiers alentours. Il y est gravé des films rwandais. Ceux-ci sortent au jour le jour. De jeunes acteurs rwandais percent dans le secteur du Cinéma rwandais.
Mais la plupart déplorent ne pas faire assez de rentrées quand bien même ils perfectionnent leur art.
« Le cinéma rwandais se développe mais il ne profite pas à l’artiste comme il se devrait. Par contre, les producteurs sont assez confortables. Ils ne payent pas (...)


CDs et DVDs s’achètent à chaque coin d’avenues du Centre Ville de Kigali et des quartiers alentours. Il y est gravé des films rwandais. Ceux-ci sortent au jour le jour.
De jeunes acteurs rwandais percent dans le secteur du Cinéma rwandais.

Mais la plupart déplorent ne pas faire assez de rentrées quand bien même ils perfectionnent leur art.

« Le cinéma rwandais se développe mais il ne profite pas à l’artiste comme il se devrait. Par contre, les producteurs sont assez confortables. Ils ne payent pas comme il se doit les acteurs », confie à IGIHE Denis Nsanzamahoro alias Rwasa.
Octave Byiringiro est scénariste de ‘‘Melissa’’ et pour d’autres films. Il se prête lui aussi au micro d’IGIHE pour dire qu’au moins « un acteur sur cent peut vivre décemment de son métier ».

Denis Nsanzamahoro, alias Rwasa, un acteur de renom rwandais

Il se réjouit néanmoins du niveau aujourd’hui satisfaisant du cinéma rwandais car dit-il, il paye facilement et régulièrement à ses acteurs entre 20 et 30 mille francs (par mois).

Pour Audace Willy Papy Mucyo, un acteur principal dans le film ‘Rwasa’, « le cinéma rwandais est prospère de nos jours. Cependant, il ne profite pas aux acteurs. Les Producteurs récoltent de bonnes recettes. Dès qu’ils se sont entendus avec les acteurs sur le peu qu’ils leur doivent, la différence est énorme. Cependant pour les acteurs, c’est la misère. Il ne peuvent pas vivre de leur métier ».

Tous ces acteurs regrettent le fait que les producteurs rwandais ne prennent pas exemple sur le cinéma tanzanien d’à côté, le cinéma nigérian et dans d’autres pays où le septième art se construit.


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