La cours suprême a pris la décision de prolonger l’emprisonnement de Frédéric Bamvuginyumvira, vice-président du parti Sahwanya FRODEBU. Les avocats de Bamvuginyumvira avaient fait appel à la chambre de cassation pour que l’ancien vice-président du Burundi puisse bénéficier d’une libération provisoire le temps des enquêtes.

Dans son parti et dans la famille de Frédéric Bamvuginyumvira ont accueilli cette décision de la chambre de cassation avec désolation. Pour ces derniers, le vice-président du Sahwanya FRODEBU est injustement détenu et pour des raisons plutôt politiques.

Maître Fabien Segatwa, un des avocats qui assure la défense de Frédéric Bamvuginyumvira avait dit qu’ils ont fait cet appel à la chambre de cassation parce que les raisons qu’avançait la cour pour garder incarcérer leur client n’étaient pas fondées. Parmi ces raisons de divergences se trouvent l’endroit où Frédéric Bamvuginyumvara a été arrêté. L’avocat à charge disant que le lieu est Kajaga mais la défense elle disant que c’est Nyakabiga. Les autres points étant que ceux qui ont arrêté Bamvuginyumvira n’avaient pas les prérogatives pour le faire, que la corruption ne peut pas constituer une charge contre Frédéric vue que l’adultère n’est plus dans ces accusations.

La raison que la chambre de cassation donne pour justifier sa décision de garder Frédéric Bamvuginyumvira enfermé, comme le dit Maître Fabien Segatwa, c’est pour permettre au procureur de poursuive aisément les investigations. Mais, l’avocat de Frédéric Bamvuginyumvira demande la libération provisoire pour son client afin que celui-ci puisse comparaître venant de son foyer.