Les deux parties ont convenu d’appliquer à la construction de ce tronçon, le mesurage et autres conditions stipulés dans le plan de construction des deux autres tronçons Dar-Es-Salaam- Morogoro (330Km) et Morogoro-Makutuporo (426 Km).

Les deux parties ont aussi arrêté que les travaux de construction de ce tronçon vont démarrer dans le courant de cette année 2018 sans préciser la date.

Participaient à la rencontre les ministres tanzaniens Dr Agustine Mahiga (Affaires Etrangères et EAC), Dr Philip Mpango (Economie et Plan) et l’ambassadeur rwandais à Dar-Es-Salaam, Eugène Kayihura.

« Le plan de construction sera dressé dans l’esprit de ceux des deux autres tronçons dans le souci d’une harmonisation des facettes de tout le chemin de fer », dit le communiqué final sanctionnant la rencontre.

Il est dit qu’avec ce souci d’harmonisation, chaque partie supportera les dépenses de la longueur ferrée construite sur son territoire. Ainsi la partie rwandaise de cette voie ferrée est de 150 Km sur les 400 du tronçon et sur tous les 1.464 Km de toute la voie ferrée.

Le coût estimé des travaux y relatifs est de 2.5 milliards de dollars, soit quelques 2.157 milliards de francs rwandais.

Il est attendu que cette construction de chemin de fer non seulement réduira le coût de transport des marchandises importées et exportées du Rwanda, qu’il créera des milliers d’emplois au moment de sa construction mais aussi de son opérationnalisation. Les taux de croissance économique des deux pays monteront en flèche.

Cette confiance retrouvée entre les deux nations permettra aussi la réalisation d’autres projets communs de démarrer leurs travaux. Il en va ainsi du barrage hydroélectrique sur le fleuve Akagera quoi est censé produire une grande quantité d’électricité nécessaire pour la Tanzanie, le Rwanda et le Burundi.