Ce 25 septembre 2014, le département de la Police Rwandaise chargé d’Investigations Criminelles a fait une parade de deux agents de police Cpl Isaac Ndabarinze et Nelson Iyakaremye soupçonnés d’avoir assassiné en date du 17 juillet 2013 vers 21 heures, un agent de TI (Transparency International), Gustave Makonen et avoir jeté son corps sur les rive du Lac Kivu dans le Secteur Nyamyumba du District Rubavu.

Makonen

Produits devant la presse ce 25 septembre 14, le Directeur du CID, Ass.Comm. Theos Badege a déclaré que leurs dossiers sont entièrement instruits pour être remis au Parquet de la République.

Il a en plus ajouté que les investigations menées autour de cet assassinat ont été faites sans la pression des ONGs internationales.

"Nous avons établi que ce sont ces deux policiers qui ont ourdi et commis ce crime d’assassinat de Makonen le 17 juillet 2013 à 21.00 ; la cause de tout ceci étant que le décédé leur avait conseillé de ne pas faire entrer illégalement les minerais de coltan et autres en provenance de l’Est de la RDC, qu’ils commençaient à voir les conséquences de leurs actes croyant qu’il s’agit de la délation de cet agent de TI", a confié Théos à la presse qui révèle en plus que les deux policiers étaient en poste à la douane de Gisenyi-Goma où ils faisaient de la complicité dans l’entrée illégale de pierres précieuses.

"Les deux agents de police se sont convenu de la date de commission de leur crime. Ils ont décidé de profiter de l’occasion où la Police devait procéder à la perquisition des substances psychotropes dont l’opium et autres dans la région de Rubavu.

A bord d’un véhicule emprunté, les deux policiers ont pris le chemin de Rubavu où ils ont intercepté Makonen pour le forcer à l’aide d’un fusil AK47, à entrer dans leur véhicule.

les présumés criminels

Ils ont pris la direction de Kigali pour virer à droite à la hauteur de l’Usine à Thé de Pfunda et se sont dirigés vers Kigufi. Ils l’ont étranglé et l’ont jeté sur les rives du Kivu", Théos Badege a ainsi décrit les circonstances du forfait de ces agents de la police.

Ces deux présumés criminels exposés à la presse n’ont pas eu l’occasion de s’exprimer sur les faits dont ils sont accusés.