L’Objet de la rencontre portait sur les récentes déclarations médiatisées en son nom alors que leur contenu peut être pris pour des délits pusissables par le Code Pénal Rwandais.

Il a été question de termes utilisés comme le fait que les crimes dont elle a été accusé et reconnue coupable ont des connotations politiques, de même qu’elle dit qu’il y a d’autres individus reconnus coupables par les tribunaux rwandais et détenus, que ce sont des détenus politiques.

"Il lui a été rappelé que se réclamer ou qualifier d’autres individus de "détenus politiques" au moment où certains d’entre eux sont encore en instance de procès, d’autres ayant été reconnus coupables, que cela est pris pour de la propagande mensngère, que cela est punissable par la loi", a confié à IGIHE, M. Mbabazi, le Porte parole de RIB faisant allusion aux récentes déclarations d’Ingabire quand les deux femmes Rwigara ont été provisoirement libérées pour poursuivre les débats de leur procès à l’air libre.

"Il n’y a pas lieu que la Communauté internationale jette toujours l’opprobre sur notre pays disant qu’il regorge de prisonniers politiques", avait-elle déclaré à la fin de la séance de procès des Rwigara où le jugement arrêté les autorisait à rentrer chez elles.

Mbabazi a indiqué à la presse que l’entretien s’est déroulé dans une détente affichée de part et d’autre.

"Elle a accepté de se conformer à la loi, qu’elle ne savait pas que ses déclarations péchaient contre elle", a dit Mbabazi ajoutant que néanmoins elle a fait savoir qu’à l’heure des réseaux sociaux, "des gens peuvent utiliser à mon insu mon nom pour ternir l’image du gouvernement rwandais".

Le porte parole de RIB a dit qu’à la fin de l’entretien, Mme Ingabire a annoncé que ses enfants viendront à Kigali de Hollande dans le cadre de lui rendre visite mais aussi dans le cadre du programme national "COME AND SEE, GO AND TELL".