Elle n’avait que 21 ans, Josiane Mukandugutse, habitant du district de Gakenke au nord du pays, est morte tôt le matin de ce mercredi 31 août, victime de torture que sa propre mère lui a infligé.

Accusée de vol d’un billet de 2000 Frw, cette fille a été subitement condamnée par sa mère à des peines rigides.

Selon le quotidien « The New times », Mukandugutse aurait subi un châtiment fort au point de se faire brûler les doigts par ses tortionnaires.

« Punissez-la sévèrement pour qu’elle demande pardon », lançait sa mère Anafilda Nyirarekaho aux membres de sa famille.

Trois personnes qui ont participées à l’exécution de ce châtiment ont été incarcérées par la police. Elles sont accusées d’homicide.

« Ce qui est arrivé à cette jeune fille est effroyable, après l’avoir battue et brûlée, la fille, tombée en syncope, a été amenée sur son lit où elle a lâché son dernier soupir vers 5 heures du matin », a indiqué le secrétaire exécutif, Félicien Cyubahiro du secteur de Ruli, lieu de résidence de la victime.

Les voisins ont été informés par un enfant de la famille de Josiane Mukandungutse qui a déclaré avoir tout vu, disant que c’est la sœur aînée de la victime qui aurait pris les 2000Frw et c’est elle encore qui a le plus contribué aux châtiments qui ont causés la mort de l’innocente.

La dépouille a été amenée à l’hôpital de Ruli pour qu’elle soit nettoyée et préparée pour les funérailles.

Le chef de la police nationale dans le district de Gakenke, le Superintendant Christopher Ntaganira, a déclaré que les présumés meurtriers de Mukandungutse seront poursuivis par la justice.