15 prévenus dont un Exécutif de Secteur accusés de collaboration avec les FDLR

Redigé par ndj
Le 26 mars 2014 à 09:58

Soupçonnés de Collaborer avec les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), 15 individus dont Alfred Nsengimana, un Secrétaire Exécutif de Secteur Cyuve du District Musanze (Province du Nord) ont comparu devant le tribunal de Grande Instance de Musanze en ce 25 mars 2014.
L’un d’entre eux, Nsengiyumva Jotham, a avoué son crime devant la cour. Il a plaidé coupable d’avoir tué un policier au cours d’une attaque, qu’il a également tué un nourrisson d’un an et demi dans la résidence de la Maire (...)

Soupçonnés de Collaborer avec les FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda), 15 individus dont Alfred Nsengimana, un Secrétaire Exécutif de Secteur Cyuve du District Musanze (Province du Nord) ont comparu devant le tribunal de Grande Instance de Musanze en ce 25 mars 2014.

L’un d’entre eux, Nsengiyumva Jotham, a avoué son crime devant la cour. Il a plaidé coupable d’avoir tué un policier au cours d’une attaque, qu’il a également tué un nourrisson d’un an et demi dans la résidence de la Maire de Musanze. Il a également confessé avoir lancé une grenade qui a blessé 6 passants dans une rue de la Ville de Musanze en Janvier de cette année.

Le Ministère public les charge de meurtres, de trahison, de complicité de terrorisme et de faire partie d’un groupe terroriste ayant mission de déposer le régime actuel.

Pour le cas de Jotham, Secrétaire Exécutif de Cyuve, le Ministère Public a montré qu’il est le coordonnateur de ces crimes de terrorisme qu’il a sponsorisés et pour la réussite desquels il a dû faire les voyages officieux de Kampala/Uganda et de la RDC ainsi que l’atteste son passport, pièce à conviction présentée devant la cour.

3 de ces prévenus sont de sexe féminins dont deux sont passés aux aveux affirmant qu’ils transportaient ces grenades des FDLR en RDC au Rwanda, qu’ils les prenaient d’un certain Major Noël.

Devant la Juge-président Isabelle Riziki, au moment où la défense demandait que ses clients pouvaient comparaître libres, le Ministère Public a défendu sa thèse de 30 jours d’emprisonnement préventif surtout que les crimes d’insécurité dont ils sont accusés sont graves.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité