Lors de son entretien avec les parlementaires, Dr Nsanzimana a souligné le nombre élevé de demandes de mutation, attribuant cela à la nature de la profession de santé, où les individus se retrouvent souvent à travailler loin de chez eux en fonction des emplacements des cliniques.

Il a souligné qu’une part significative, environ 70%, souhaite déménager, cherchant des transferts vers des lieux plus pratiques.

Tout en reconnaissant les défis, il a assuré que des efforts seraient faits pour répondre à la situation et revenir sur les demandes de transfert à mesure que la main-d’œuvre du secteur s’agrandit.

Le ministre a expliqué : « Nous avons un nombre considérable de candidats au déménagement. Étant donné la nature de notre profession, les individus travaillent souvent à une distance considérable de leur domicile, en fonction des emplacements des établissements de santé. »

« Environ 70% de notre personnel souhaite se relocaliser, demandant des transferts de leur poste actuel. Bien que nous ne puissions pas satisfaire toutes les demandes simultanément, nous nous efforçons de les accommoder dès que possible pour promouvoir le bien-être des travailleurs et de leurs familles. »

Le ministre a indiqué qu’ils sont conscients de l’importance de ces demandes de transfert et s’engagent à les traiter dans la mesure du possible.

Il a également évoqué l’initiative de mettre en place des écoles de formation à travers le pays, y compris à Rusizi et Nyagatare, pour permettre aux individus d’étudier près de chez eux et, par la suite, de travailler à proximité de leur résidence. Cela aidera à réduire la distance entre le lieu de travail et le domicile des professionnels de santé.

Dr Nsanzimana a rassuré le Parlement qu’à mesure que la main-d’œuvre du secteur de la santé se développe, des efforts supplémentaires seront faits pour satisfaire la demande de transferts, améliorant ainsi l’efficacité et le bien-être au sein de l’organisation.

Un praticien de santé en train de soigner un patient à l'Hôpital de Gatonde