Le parc national d’Akagera attribue cet essor démographique à une protection efficace et à une bonne gestion de l’habitat, grâce aux partenariats avec le ’Rwanda Development Board’ (RDB) et l’ONG de conservation African Parks.

« Grâce au partenariat entre le RDB et African Parks, les girafes d’Akagera sont bien protégées et leur habitat reste intact », a déclaré le parc dans un post publié sur X ce lundi 1er septembre 2025.

Les grands mammifères, comme les girafes, se reproduisent lentement et sont vulnérables à la prédation ainsi qu’aux changements de leur habitat, ce qui rend cette progression un véritable succès en matière de conservation. La population a doublé environ tous les huit ans, témoignant de décennies de gestion soutenue de la faune.

Créé en 1934, le parc national d’Akagera s’étend sur 1 120 kilomètres carrés et abrite une grande variété d’animaux, notamment des éléphants, des buffles, des hippopotames et des lions, ces derniers ayant été récemment réintroduits après une absence de 20 ans.

En août, le parc a annoncé une forte augmentation de sa population de lions, passée de seulement sept individus à 62 ces dix dernières années, cette annonce coïncidant avec la Journée internationale de la santé des lions.

Le programme de réintroduction des lions a débuté en 2015, lorsque le gouvernement du Rwanda a reçu sept lions, dont cinq femelles, en provenance d’Afrique du Sud, dans le cadre des efforts visant à restaurer l’espèce dans le parc.

Une croissance similaire est attendue pour les 70 rhinocéros blancs du sud relocalisés dans le parc national d’Akagera en juin de cette année.

La population de girafes Masaï dans le parc national d’Akagera est passée de seulement six individus à environ 115