Arrêté le vendredi dernier à Kinshasa, il est actuellement détenu au cachot militaire de la ville, un lieu tristement célèbre pour ses conditions de détention sévères.

Ludovic Kalengaye, connu pour son engagement indéfectible en faveur des droits civiques en République Démocratique du Congo, il a été arrêté pour avoir dénoncer les abus du gouvernement en matière de droits humains.

Selon les sources locales, l’arrestation serait liée à ses discours critiques à l’égard de la politique actuelle du gouvernement, notamment sur les questions de liberté d’expression et de répression des mouvements sociaux.

Kalengaye est une figure emblématique du militantisme en RDC. Il a consacré sa carrière à défendre les plus vulnérables, notamment les victimes de violences policières et les prisonniers politiques.

Les réactions à son arrestation ne se sont pas fait attendre. Des organisations congolaises de défense des droits humains, comme la Ligue Congolaise pour la Justice et les Droits des Peuples (LCJDP), ont vigoureusement condamné cet acte, le qualifiant d’"atteinte grave à la liberté d’expression".

Sur la scène internationale, Human Rights Watch et Amnesty International ont également publié des déclarations demandant sa libération immédiate, mettant en lumière la détérioration de la situation des droits humains en RDC.

Avant son arrestation, Kalengaye avait lancé une campagne contre la détention arbitraire et la torture dans les prisons congolaises.

Il avait récemment publié un rapport détaillé sur les conditions de vie dans plusieurs centres de détention, document qui a largement circulé et été cité dans plusieurs forums internationaux de droits humains.

L’arrestation de Ludovic Kalengaye soulève de sérieuses questions sur la liberté d’action des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo.

Alors que la communauté internationale continue de surveiller de près sa situation, le monde attend de voir si la pression conduira à une résolution juste et rapide de son cas.