La capacité totale de cette installation est de 80 mégawatts (MW), répartis équitablement entre ces trois pays. Ainsi, chaque pays se verra attribuer une capacité de 26,6 MW.

Lors de la réunion des ministres des États membres de la Communauté de l’Afrique orientale et australe (COMESA) le 14 septembre 2023, la Secrétaire d’État au Ministère de l’Infrastructure, Patricie Uwase, a déclaré : "La construction du barrage est désormais achevée. Après les évaluations finales, nous avons commencé à exploiter son électricité. Notre ambition est de renforcer cette coopération et de partager cette énergie précieuse."

Elle a exprimé l’espoir que cette initiative permettra une réduction significative du coût de l’électricité pour les citoyens rwandais.

Selon les informations fournies à IGIHE, deux des trois unités génératrices du barrage, chacune d’une puissance de 27 mégawatts, sont déjà opérationnelles et intégrées au système. Elles affichent un niveau d’efficacité de 99%.

La troisième unité, également d’une capacité de 26,6 mégawatts, est actuellement en phase de tests. Il est prévu qu’elle soit opérationnelle d’ici la fin du mois de septembre 2023, garantissant ainsi une distribution équilibrée de l’électricité aux pays concernés.

Le coût total du projet est estimé à 340 millions de dollars américains.

Le Rwanda, dans sa quête de développement, souhaite garantir l’accès à l’électricité pour tous ses habitants d’ici 2024. Les statistiques de 2022 montrent que 62% des ménages rwandais bénéficient déjà de cette ressource.

Avec une capacité de production actuelle de 332,6 MW, dont 43,9% proviennent de l’hydroélectricité et 4,2% des énergies renouvelables, le pays est sur la bonne voie pour réaliser cet objectif ambitieux.

La capacité totale de cette installation est de 80 mégawatts