Malgré ces visites fréquentes, la Maison Blanche, par l’intermédiaire de la porte-parole Karine Jean-Pierre, a nié tout lien entre ces visites et la santé du président Biden.

Lors d’un point de presse houleux le 8 juillet, Jean-Pierre a déclaré : "Le président est-il traité pour la maladie de Parkinson ? Non. Prend-il des médicaments contre cette maladie ? Non."

Les débats sur la santé de Biden ont été alimentés davantage par sa performance jugée médiocre lors d’un récent débat avec Donald Trump, juste deux semaines auparavant.

Alors que les questions persistent sur sa candidature à l’élection présidentielle du 5 novembre, la Maison Blanche est restée opaque sur les spécificités des visites du Dr Cannard.

Durant l’administration Obama, où Biden était vice-président, le Dr Cannard avait également effectué plusieurs visites, dont les détails restent non divulgués pour la période de Trump.

Le secret a poussé les journalistes à poser des questions pressantes, avec Ed O’Keefe de CBS exigeant des éclaircissements sur le fait de savoir si le Dr Cannard était venu spécifiquement pour Biden.

La discussion a escaladé en chaos, Jean-Pierre appelant au calme tout en répétant : "Pour des raisons de sécurité, nous ne divulguons pas les noms des spécialistes."

Quelques heures plus tard, le médecin personnel de Biden, le Dr Kevin O’Connor, a publié une déclaration précisant que les visites du Dr Cannard n’étaient pas uniquement pour le président, mais aussi pour d’autres membres du personnel de la Maison Blanche, y compris des membres de l’armée.

Cette clarification visait à répondre en partie aux demandes de transparence de la presse.

Malgré les scrutins en cours et les défis au sein de son parti, Biden reste catégorique sur sa candidature. Dans une lettre aux responsables du parti, il a exprimé sa résolution de continuer, en déclarant : "Je suis fermement décidé à rester. Il est temps de se rassembler."

Cet épisode a révélé de profondes tensions entre la presse et la Maison Blanche, soulignant les préoccupations continues sur la transparence et la santé du président en pleine course électorale.