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Urgent

Coup d’état ou coup d’éclat à Kinshasa ?

Redigé par Tite Gatabazi
Le 20 août 2024 à 10:28

Le vendredi seize d’août, un chapitre se clôturait dans l’enceinte judiciaire avec la fin de l’instruction de l’affaire ébranlant la cité, connue sous le sombre nom de « coup d’État du 19 mai ».

Le major Freddy Ehume, gardien de la justice au tribunal militaire de Kinshasa-Gombé, a énoncé le terme des interrogatoires après avoir écouté les voix de tous les impliqués. Au total, cinquante et une âmes se trouvent dans le viseur de la justice, accusées d’avoir orchestré l’assaut contre le domicile de Vital Kamerhe et le palais de la Nation, ce bastion présidentiel.

Après des semaines de procès débutées le sept juin 2024, et une journée de huit heures de débats fervents, le major Ehume, d’une voix ferme, a proclamé que le tribunal s’est trouvé suffisamment éclairé, invitant les acteurs à préparer leurs ultimes argumentaires.

Au cœur des dissensions, un groupe d’érudits en cybercriminalité a présenté un rapport, un récit minutieusement tissé, retrançant les péripéties du 19 mai.

Jean-Jacques Wondo, alors stratège au sein de l’Agence nationale de renseignement et maintenant qualifié de cerveau militaire du mouvement New Zaïre, a été l’épicentre d’un tumulte avec les défenseurs du droit.

Christian Malanga, érigé en chef de ce mouvement insurrectionnel, a vu son destin scellé par les forces de l’ordre lors de cette tragédie.

Quand la nuit enveloppait encore la ville le dimanche dix-neuf mai, des hommes armés s’étaient lancés à l’assaut de la demeure de Vital Kamerhe, transformant ensuite leur fureur vers le palais de la Nation.

Parés des couleurs du Zaïre, ils invoquaient le passé de Mobutu, le dictateur renversé, tout en criant leur désir de voir chuter le chef d’État actuel, en poste depuis 2019 et fraîchement reconduit.

Leur audace fut brisée par l’éclat des armes des forces de sécurité, capturant une quarantaine et fauchant la vie de quatre, y compris celle de leur leader, Christian Malanga, autrefois résident américain.

Cinquante et une figures, y compris trois Américains, attendent désormais que justice soit faite, avec les audiences qui reprendront le vingt-six août dans la forteresse de la prison militaire de Ndolo.

Au total, cinquante et une âmes se trouvent dans le viseur de la justice, accusées d'avoir orchestré l'assaut contre le domicile de Vital Kamerhe et le palais de la Nation, ce bastion présidentiel

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