Selon lui, environ 2 000 soldats des Forces Armées de la RDC (FARDC) sont arrivés le 17 janvier 2025 dans cette zone, en provenance de Mulima, pour mener des attaques dans des villages comme Runundu Kuk’abakire.

« Des armes lourdes bombardent Minembwe. Les habitants de Runundu Kuk’abakire et d’autres villages, qui étaient en prière, ont fui dans les broussailles pour se mettre à l’abri. » a déclaré Me Nyarugabo, dans un message publié sur X le 19 janvier 2025.

Les FARDC sont accusées de collaborer avec des groupes armés tels que les Mai-Mai, Mutetezi, Yakutumba et le CNRD-FLN dans des attaques ciblant les Banyamulenge. En décembre 2024, des rapports ont également signalé l’implication de soldats burundais dans ces opérations.

Selon des sources, fin décembre 2024, le Burundi a déployé 300 soldats supplémentaires à Uvira, suivis de 752 autres début janvier 2025 à Minembwe, pour renforcer les FARDC. Ces interventions visaient notamment à empêcher le groupe "Twirwaneho", qui protège les Banyamulenge, de prendre le contrôle de l’aérodrome stratégique de Kiziba.

Twirwaneho a rapporté que les Banyamulenge de Minembwe ont passé la journée sous de violents bombardements. Le groupe armé a néanmoins affirmé sa détermination à poursuivre ses efforts pour protéger les civils face à ces attaques.

De son côté, Me Nyarugabo a exhorté Félix Tshisekedi à reconnaître ces violences et prendre des mesures urgentes afin d’y mettre fin.

Les forces armées de la RDC et les groupes alliés mènent des attaques contre les Banyamulenge.

Me Nyarugabo exhorte Félix Tshisekedi, à reconnaître l’existence de ces violences et prendre des mesures immédiates pour y mettre fin.