« Il souffrait de diabète et il était parti se faire soigner, et c’est cette maladie qui l’a tué », a-t-il déclaré.

Le général Lafontaine était l’un des fondateurs du mouvement PARECO (Patriotes Résistants Congolais) en 2009, dont l’objectif principal était d’appuyer les forces armées de la RDC dans leur lutte contre le CNDP, dirigé par le général Laurent Nkunda.

Au cours de sa carrière, Lafontaine a collaboré étroitement avec le groupe terroriste FDLR, partageant une idéologie anti-tutsie avec d’autres combattants. En 2012 et 2013, il a également participé à des opérations conjointes avec les forces armées de la RDC contre le mouvement rebelle M23.

Par la suite, il a fondé un autre groupe armé, l’UPCP (Union des Patriotes Congolais pour la Paix), qui avait des bases dans la région de Bunyatenge, dans le territoire de Lubero. Sa coopération avec la FDLR a perduré jusqu’en 2015, lorsque la dynamique a changé avec l’émergence du groupe Mai Mai Kyaghanda Yira et de l’UPDI.

Selon le Congo Study Group, certains combattants de l’UPCP ont alors choisi de rejoindre l’UPDI, arguant qu’ils souhaitaient expulser les étrangers du territoire congolais.

Malgré plusieurs tentatives visant à déposer les armes, le général Lafontaine est souvent retourné dans la clandestinité. En mai 2020, il a annoncé son intention de quitter la rébellion, exprimant le souhait de rejoindre l’armée de la RDC pour contribuer au rétablissement de la paix dans le pays.

Le décès du général Lafontaine marque la fin d’une carrière marquée par des controverses et des conflits, et son parcours souligne les défis persistants auxquels la RDC est confrontée en matière de sécurité et de paix.

Le général Kakule Sikuli Lafontaine, figure controversée de la République Démocratique du Congo (RDC), est décédé dans la nuit du 28 octobre 2024 à Butembo,