“Sunak” a rejeté l’idée que ce plan est un "pari" et a insisté sur le fait que le gouvernement contesterait vigoureusement la décision de la cour.

La décision de la Cour d’appel contredit une précédente décision de la Haute Cour de décembre 2022, qui avait jugé le plan de déportation conforme à la convention sur les réfugiés. Le plan, connu sous le nom de "Partenariat pour la migration et le développement économique", a été établi en avril 2022 pour faciliter le transfert des migrants et des demandeurs d’asile présents illégalement au Royaume-Uni vers le Rwanda.

La mise en œuvre du plan a été retardée lorsque des organisations de défense des droits des migrants ont déposé une plainte, entraînant la révision du dossier par la Cour d’appel qui a finalement statué contre la déportation des demandeurs d’asile vers le Rwanda.

Malgré la décision de la cour, le Premier ministre Rishi Sunak et la secrétaire d’État à l’Intérieur, Suella Braverman, ont constamment défendu le plan de déportation, mettant en avant la bonne gestion par le Rwanda des crises de réfugiés et de migrants.

S’adressant à la Commission de liaison des communes mardi 4 juillet 2023, Sunak a exprimé sa confiance dans la contestation de la décision de la cour, soulignant que les garanties et assurances que le Rwanda étaient suffisantes.

En réponse aux questions sur l’impact de la décision sur sa promesse de "stopper les bateaux", Sunak a affirmé que ce n’était pas en suspens et a cité l’accord du Royaume-Uni avec l’Albanie comme exemple.

La récente décision a provoqué l’insatisfaction du gouvernement rwandais. Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, a exprimé son désaccord avec la décision de la cour, soulignant les contributions du Rwanda à la gestion de la crise migratoire mondiale et son engagement à offrir un environnement sûr et digne aux migrants et réfugiés, où ils jouissent des mêmes droits et opportunités.

Makolo a réitéré l’engagement du Rwanda à faire fonctionner le partenariat avec le Royaume-Uni.

Sunak a affirmé que le plan d'expulser les migrants vers le Rwanda n'est pas suspendu.