Le Rwanda, la RDC, l’Angola, le Burundi, le Malawi, l’Ouganda, Sao Tomé-et-Principe, le Soudan du Sud, la Zambie, le Kenya, la République du Congo et la Centrafrique ont signé à Nairobi un accord visant à renforcer la coopération transfrontalière en matière de santé. Ils collaboreront avec des partenaires au développement, la société civile et des experts du continent.

Selon l’Africa CDC, cet accord facilitera la gestion des transmissions transfrontalières, le partage des données et les mouvements des populations affectées.

Au 10 février, plus de 16 398 cas confirmés de mpox et 1 180 décès avaient été recensés dans 22 pays africains.

« La portée régionale de l’épidémie mpox exige une réponse collective. Cette rencontre est donc essentielle, à la fois pour favoriser le partage des connaissances et initier une action concertée », a déclaré Otim Patrick Ramadan, directeur régional par intérim pour la riposte aux urgences à l’OMS Afrique.

Il a souligné que l’OMS poursuivra sa collaboration avec les États membres et les partenaires afin de consolider les progrès réalisés et relever les défis persistants.

Linda Mobula, spécialiste principale de la santé à la Banque mondiale en RDC, a rappelé que les épidémies ne connaissent pas de frontières, d’où la nécessité de renforcer la coordination et la coopération transfrontalières.

« Un tel accord est essentiel pour impulser une dynamique politique, créer un environnement propice et renforcer la gouvernance », a ajouté Linda Mobula.

La Banque mondiale a organisé cette rencontre en collaboration avec l’Africa CDC, l’OMS, l’UNICEF, l’OIM et d’autres partenaires, afin de favoriser l’engagement politique, les échanges techniques et la coopération transfrontalière entre les parties prenantes.

Douze pays africains ont décidé de renforcer leur coopération transfrontalière afin de mieux prévenir, détecter et maîtriser les épidémies