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The Batman en Salle

Redigé par Mutni
Le 7 mars 2022 à 10:56

Quelque neuf mois après la date de sortie originalement annoncée pour cette nouvelle mouture, Robert Pattinson fait son entrée en scène sous le célèbre masque pour un premier tour de piste sombre à souhait.

Pattinson est le septième acteur à se glisser dans le costume au grand-écran nous ramène à un justicier en début de « carrière ». Vivant reclus, accompagné uniquement de son dévoué majordome Alfred (Andy Serkis), le riche insomniaque Bruce Wayne traque depuis deux ans les criminels dans une ville de Gotham croulant sous la corruption.

Tandis que la campagne électorale municipale tire à sa fin, les mensonges et les promesses déçues du passé incitent un tueur baptisé le Sphinx (Paul Dano) à faire un peu de ménage. Gare aux politiciens, procureurs, policiers ou milliardaires qui ont des squelettes dans le placard.

Sur chaque scène de crime, le meurtrier masqué laisse une énigme à l’attention de Batman, qui mène l’enquête aux côtés du lieutenant Gordon (Jeffrey Wright).

Dans sa quête de sens, notre héros croisera des personnages familiers qu’on aura l’occasion de revoir, dont une jeune femme assoiffée de justice aux allures félines (Zoë Kravitz) et un mafieux à la dégaine de manchot (méconnaissable Colin Farrell). Vous nous voyez venir, Le Batman doit marquer le début d’une nouvelle trilogie.

Oubliez l’image du playboy souvent associée à Bruce Wayne, même si Robert Pattinson aurait certainement la tête de l’emploi. C’est plutôt le côté troublé et songeur de Batman qui retient l’attention.

Le jeune vengeur a trouvé sa voie (nous ne sommes pas dans la genèse du personnage), mais pas encore sa vraie motivation. Ses missions nocturnes ressemblent à des errances qui ne lui apportent aucune satisfaction. Il lui reste des ficelles à attacher dans sa propre histoire pour trouver du sens dans ses actions.

On ne s’étonne pas d’entendre dans le film la languissante pièce Something in the Way de Nirvana. Matt Reeves a d’ailleurs mentionné s’être inspiré du défunt Kurt Cobain pour le penchant morose du justicier masqué. Robert Pattinson rend ici justice à son personnage.

Dans une Gotham glauque et pluvieuse, qui a perdu confiance en ses autorités, le Sphinx trouve un terreau fertile, attisant la haine sur Internet. Il fait du même coup écho au cynisme ambiant.


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