Cette nouvelle publication comprend environ 30 000 pages et des dizaines de clips vidéo, dont des images de vidéosurveillance datant du mois où Epstein a été retrouvé mort dans sa cellule en 2019. Ces documents ont été divulgués dans le cadre de l’application de l’Epstein Files Transparency Act, une loi adoptée en novembre dernier et signée par le président Donald Trump.

Parmi les éléments rendus publics figurent des archives mentionnant Donald Trump comme passager sur au moins huit vols privés à bord du jet de Jeffrey Epstein dans les années 1990, parfois en compagnie de personnes non identifiées. L’administration américaine précise toutefois que ces documents ne constituent en aucun cas une preuve d’infraction, soulignant qu’il s’agit uniquement de registres d’itinéraires aériens.

Les fichiers incluent également des éléments déjà médiatisés, notamment une photographie de Trump brièvement retirée puis remise en ligne, un épisode qui avait suscité une vive polémique et des accusations d’opacité de la part de responsables démocrates.

Le DOJ a reconnu que certains passages contiennent des allégations jugées “infondées et sensationnalistes”, en particulier celles visant des personnalités politiques proches du président américain. Ces éléments ont néanmoins été publiés, la loi imposant la divulgation de l’ensemble des documents non classifiés, même non vérifiés.

La publication a provoqué des critiques. Des victimes d’Epstein et des défenseurs de la transparence dénoncent l’ampleur des censures et des informations manquantes. De leur côté, plusieurs élus démocrates, dont le sénateur Chuck Schumer, ont menacé de poursuites judiciaires contre le DOJ.

Selon le ministère, certaines censures visent à protéger l’identité des victimes et des témoins. D’autres documents devraient être publiés dans les semaines à venir.

Des milliers de nouveaux documents inédits liés au financier condamné pour trafic sexuel Jeffrey Epstein ont été rendus publics