L’ambassadrice britannique au Rwanda, Alison Heather Thorpe, a affirmé que le Royaume-Uni se tient prêt à apporter une aide concrète pour répondre à cette urgence sanitaire. Lors d’une conférence de presse à Kigali ce mercredi 02 octobre 2024, elle a détaillé les mesures envisagées, notamment la fourniture d’équipements de protection individuelle (EPI) et de kits de dépistage, ainsi que l’envoi d’experts médicaux.
« Nous envisageons un large éventail de mesures, allant de la fourniture de kits de protection à l’envoi possible d’épidémiologistes et de personnel médical spécialisé. Nous examinons également la possibilité de mettre à disposition des vaccins en phase d’essai », a déclaré Alison Thorpe. Elle a également mentionné qu’une équipe de l’Université d’Oxford se trouvait déjà sur place, collaborant avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour renforcer les efforts de réponse à la crise.
Le Royaume-Uni n’est pas seul dans cette mobilisation. Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis ont également déployé des experts pour assister le Rwanda dans l’enquête et la gestion de l’épidémie. Selon un communiqué du CDC, leur équipe apportera une expertise accumulée lors d’épidémies similaires, couvrant divers aspects tels que la recherche des contacts, les tests en laboratoire, et le contrôle des infections dans les hôpitaux et aux frontières.
Le Rwanda a signalé son premier cas de Marburg il y a six jours, et le bilan, au 1er octobre 2024, faisait état de 29 cas et 10 décès. Face à cette situation, le gouvernement rwandais a rapidement pris des mesures pour contenir la propagation du virus, notamment la suspension des visites hospitalières, l’interdiction des veillées funéraires pour les victimes du Marburg, et la limitation des obsèques à 50 personnes maximum.
Les établissements de santé du pays ont reçu des directives strictes pour mettre en place des protocoles spécifiques à l’accueil et la prise en charge des patients présentant des symptômes de la maladie à virus Marburg, avec une attention particulière aux mesures de prévention et de contrôle des infections (IPC).
Actuellement, aucun vaccin ou traitement antiviral spécifique n’est approuvé par l’OMS pour cette maladie. Cependant, des soins de soutien, tels que la réhydratation orale ou intraveineuse, ainsi que le traitement des symptômes, peuvent améliorer les chances de survie des patients touchés.
La collaboration internationale, notamment l’assistance du Royaume-Uni et du CDC, s’avère cruciale alors que le Rwanda tente de freiner cette épidémie meurtrière. « Nous sommes prêts à aider de toutes les manières possibles. Il revient au gouvernement rwandais de définir ses priorités, et nous nous mettrons en action pour y répondre », a souligné l’ambassadrice Thorpe.
Cette mobilisation rapide souligne l’importance de la coopération internationale pour contenir la propagation de maladies émergentes et protéger les populations à risque.
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