Même s’il n’a pas réussi à surpasser son propre record africain, Omanyala a distancé ses concurrents en seulement 9.84 secondes, réalisant ainsi le meilleur temps mondial de la saison en cours.

"Je suis satisfait de ma performance lors de cette course. Le temps que j’ai réalisé est très prometteur, car il s’agit du meilleur au niveau mondial cette saison. Nous espérons pouvoir le réduire au fur et à mesure que la saison avance," a-t-il déclaré.

Son objectif principal reste la victoire aux Championnats du Monde à Budapest cette année, ainsi que le trophée de la Diamond League à Oregon, où il estime ne pas avoir donFné le meilleur de lui-même lors des précédentes compétitions.

Omanyala a également confié que son ambition pour cette saison était de battre son propre record africain de 9.77 secondes, établi lors de la même compétition en 2021, pour le ramener sous les 9.70 secondes.

Le médaillé d’argent olympique et mondial du 200m, l’Américain Kenny Bednarek, a terminé en seconde position avec un temps de 9.98 secondes, suivi de près par le médaillé d’argent mondial du 100m, son compatriote Marvin Bracy-Williams, qui a terminé troisième en 10.03 secondes.

De son côté, la star américaine du sprint, Sha’Carri Richardson, a facilement remporté la course du 200 mètres, signifiant ainsi son retour en forme. Déjà détentrice du meilleur temps mondial de l’année sur 100m, l’Américaine a largement dominé la course en signant un nouveau record de la compétition en 22.07 secondes.

"Je suis ravie d’apprendre par la presse et par les fans que je suis leur favorite car, je n’avais pas cette impression en arrivant à cette compétition. Quoi qu’il en soit, je suis reconnaissante d’avoir réussi une belle course," a-t-elle dit à la presse.

Mais le véritable héros de la journée était le sensationnel Ferdinand Omanyala qui a électrisé la foule locale. Il demeure invaincu cette saison.

Ferdinand Omanyala, ici à gauche lors d'un meetin à Belgrade ; la montagne de muscles Kenyan semble voler plutot que courir