00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

Le paludisme, encore et toujours sujet à forte préoccupation nationale, continentale et mondiale

Redigé par Jean Jill Mazuru
Le 27 septembre 2022 à 01:32

Le ministre de la santé, Dr Daniel Ngamije, fait ressortir que malgré les programmes mis en place pour lutter contre la malaria, les gens doivent se leurrer du fait que cette maladie reste parmi les plus meurtrières au pays.

Le ministre de la santé tenu ce propos le lundi 26/Septembre/2022, alors qu’il venait de procéder au lancement des travaux de la 8ème conférence annuelle de l’Association panafricaine de lutte anti-vectorielle réuni jusqu’au jeudi 29 courant à Kigali.

Plus ou moins 500 scientifiques venus de 50 pays du continent planchent sur les moyens à mettre en œuvre pour l’éradication de la malaria.

Le Rwanda est un bon élève à l’école de la lutte contre le paludisme, chiffres avancés par le ministère de la santé à l’appui : 4 millions de Rwandais souffraient de la malaria en 2016 ; 700 en ont été victimes a la même époque, selon le ministère de la santé. Cette situation est diamétralement opposée à l’actuelle qui relève que sur 1000 patients souffrant de la malaria, seuls 76 en meurent, révèle la même source.

La réduction de ces chiffres, va de pair avec ceux liés au paludisme grave. A titre illustratif, vous saurez qu’en 2018 les cas de paludisme graves étaient à hauteur de 7054, alors que lors de l’année fiscale 2021/22, les cas de paludisme graves ne se comptaient qu’à 1833.

Le Dr Ngamije de déclarer que la malaria reste une vive préoccupation sanitaire internationale, quand bien même le Rwanda essaie de faire face.

"La malaria reste un gros problème de santé publique dans ce pays, surtout que le nombre de cas s’est accru ces deux dernières années dans le monde. En ce qui nous concerne, les chiffres sont en baisse depuis 2017."

"Nous avons également dans cette lutte pris la mesure de vulgariser les moustiquaires imprégnées, tandis que nous suivons de près, par des recherches s’il n’y a pas de résistance au médicament usité contre cette maladie, le coartem. Si cela s’avérait, on en trouverait un nouveau, beaucoup plus performant."

Le ministère de la santé annonce par ailleurs que l’implication des auxiliaires de santé aura un impact positif dans le processus d’éradication de la malaria.

Cette huitième édition de la conférence annuelle de l’Association panafricaine de lutte anti-vectorielle intervient une semaine après le sommet des Nations unies à New York, où le Fonds mondial a levé 14,2 milliards de dollars pour lutter contre cette pandémie mais aussi contre la tuberculose et le sida.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité