Cette escalade survient alors que le fragile cessez-le-feu négocié par les États-Unis depuis le 10 octobre entre Israël et le Hamas semble menacé.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait plus tôt dans la journée ordonné des frappes « puissantes » après des consultations sécuritaires, à la suite d’une attaque supposée contre des soldats israéliens à Rafah. Si la véracité de cette attaque n’a pas pu être confirmée de manière indépendante, Israël a estimé qu’il s’agissait d’une « violation claire » du cessez-le-feu par le Hamas, qui n’a pas encore restitué tous les corps d’otages détenus.
En réponse, le Hamas a annoncé qu’il retardait la remise d’un corps d’otage trouvé dans le sud de Gaza, invoquant des « violations » de l’accord de trêve. Depuis le début du cessez-le-feu, 15 corps d’otages ont été rendus par le Hamas, tandis qu’Israël a restitué 195 corps palestiniens. La première phase de l’accord avait permis la libération de 20 otages vivants contre environ 2 000 prisonniers palestiniens.
Cette montée des tensions fait suite à un incident récent où des soldats israéliens ont été pris pour cible à Rafah, ainsi qu’au regain de violence du 19 octobre, qui avait coûté la vie à deux soldats israéliens et, selon Gaza, à plus de 40 Palestiniens lors de frappes de représailles.
Parallèlement, en Cisjordanie, il est rapporté que trois militants du Hamas ont été tués lors d’un raid israélien près de Jénine.
Le bilan humain de ce conflit reste extrêmement lourd. Le ministère de la Santé de Gaza rapporte plus de 68 500 morts palestiniens depuis le début de la guerre il y a deux ans, tandis que l’attaque du Hamas en 2023 qui avait déclenché les hostilités avait coûté la vie à environ 1 200 Israéliens.
Le Premier ministre Netanyahu a insisté sur la nécessité pour l’armée de poursuivre ses frappes pour « éliminer la menace » et « démanteler les tunnels et structures militaires utilisées à des fins terroristes ». De son côté, le Hamas a qualifié les frappes israéliennes de « violation flagrante » du cessez-le-feu et appelé à l’intervention de médiateurs.
Les dirigeants internationaux, dont le président Donald Trump et le vice-président JD Vance, ont tenté de relativiser l’incident, estimant que quelques escarmouches ne remettaient pas en cause la paix historique au Moyen-Orient, tout en soulignant le droit d’Israël à riposter après des attaques contre ses soldats.














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