« L’horloge de la transition tourne », a indiqué Carlos Ruiz Massieu, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, exprimant son inquiétude face à l’absence de chemin clair vers la gouvernance démocratique.

Bien que le conseil présidentiel intérimaire haïtien doive organiser les élections avant le 7 février 2026, date à laquelle le mandat de ses neuf membres prendra fin, aucune date officielle n’a encore été fixée pour ces scrutins, les premiers depuis près d’une décennie, alors que la capitale et d’autres régions restent confrontées à une violence croissante des gangs. Cependant, les préparatifs techniques se poursuivent : le Conseil électoral provisoire a évalué les centres de vote dans neuf des dix départements du pays, identifiant 1 309 centres pour environ 6,2 millions d’électeurs.

Malgré les préparatifs techniques,1 309 centres de vote identifiés pour 6,2 millions d’électeur, la violence des gangs reste très forte. Entre juin et août, 2 123 personnes ont été victimes de violences, notamment dans les départements de l’Artibonite et du Centre.

Les gangs contrôlent aujourd’hui 90 % de Port-au-Prince, et la violence a déplacé 1,4 million de personnes. Une force spéciale de l’ONU doit prochainement remplacer la mission kenyane sous-financée, dans le but de restaurer l’ordre et de permettre le déroulement des élections.

L’ONU a alerté Haïti sur l’urgence de rétablir la sécurité et d’organiser des élections générales avant le 7 février 2026