Le bilan des victimes de l’Église internationale de bonne nouvelle au Kenya ne cesse de s’aggraver.
Face à cette situation alarmante, certaines voix appellent à une surveillance accrue des lieux de culte.
Hussein Khalid, de l’organisation Haki Africa, a demandé au gouvernement de réglementer les institutions religieuses et de les soumettre à une structure de supervision.
Selon Khalid, cela permettrait d’éviter que des pratiques préjudiciables ne se reproduisent.
La découverte la semaine dernière de fosses communes, surmontées de crucifix et contenant les restes d’enfants apparemment affamés par leurs parents, a profondément choqué le pays.
Le pasteur à la tête de l’Église internationale de bonne nouvelle, responsable de ces jeûnes, a été arrêté le 15 avril. Quinze autres personnes sont également détenues dans le cadre de l’enquête sur les décès survenus à Shakahola.
Le Kenya compte plus de 4 000 églises enregistrées, pour une population d’environ 50 millions d’habitants. Ce drame met en lumière la nécessité d’une régulation et d’un suivi étroit des activités de ces institutions religieuses pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
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