Cette déclaration a été faite après l’annulation des pourparlers prévus le 15 décembre 2024, qui devaient réunir les présidents Paul Kagame, Félix Tshisekedi et João Lourenço à Luanda, en raison du refus du gouvernement congolais de dialoguer avec le M23.

Lors de cette rencontre, les présidents Lourenço, Tshisekedi et Kenyatta se sont entretenus sur la manière de rétablir la paix et la sécurité durables dans l’est de la RDC.

Une des questions abordées était la reprise des pourparlers entre le gouvernement congolais et les groupes armés actifs dans cette région, ce qui pourrait inclure le M23.

Dans une déclaration à la presse, Phee a précisé qu’après l’engagement d’Uhuru Kenyatta d’organiser les négociations entre la RDC et le M23, la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a validé cette initiative, la confiant à l’Union africaine (UA).

Elle a déclaré : « Le président Kenyatta a accepté d’apporter son aide pour organiser les pourparlers entre le M23 et la RDC. L’EAC a soutenu cette démarche, en confirmant que la responsabilité de résoudre les problèmes liés aux groupes armés dans l’est de la RDC sera désormais transférée à l’Union africaine. Le président Kenyatta était à Luanda à la fin de la semaine dernière. »

Le M23 avait participé aux pourparlers de Nairobi en avril 2022, mais avait été expulsé par l’envoyé spécial du président Tshisekedi, qui l’avait accusé de provoquer des combats.

Le groupe a rejeté ces accusations, les qualifiant de mensonges. Le gouvernement congolais continue d’être pressé d’engager à nouveau des négociations avec ce groupe afin de trouver des solutions aux problèmes de sécurité dans l’est de la RDC.

Uhuru Kenyatta s'engage à organiser des pourparlers pour rétablir le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC