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Kigali sous les projecteurs du cyclisme mondial : Le ministre Bizimana recadre les critiques de Mutyebele

Redigé par IGIHE
Le 23 septembre 2025 à 07:11

Kigali vibre depuis quelques jours au rythme des Championnats du monde de cyclisme, un rendez-vous historique pour l’Afrique qui, pour la première fois, accueille ce prestigieux événement sportif.

Alors que le monde entier salue cette consécration, certains esprits chagrins préfèrent y voir une occasion de noircir l’image du Rwanda. C’est le cas de Lydia Mutyebele, parlementaire belge d’origine congolaise, connue pour ses diatribes répétées contre Kigali.

« On exclut la Russie pour ses crimes, mais on déroule le tapis rouge au Rwanda. Hypocrisie totale ! Le sport ne peut pas servir d’écran de fumée aux régimes qui piétinent les droits humains ! » a-t-elle lancé sur X, avec un ton pour le moins provocateur.

Un commentaire qui a suscité une réponse cinglante, mais solidement argumentée, du ministre rwandais de l’Unité nationale et de l’Engagement civique, Jean Damascène Bizimana.

Bizimana recadre Mutyebele : « Qui viole vraiment les droits humains ? »

Sans détour, le ministre a rappelé à l’élue belge une réalité que ses « tweets militants » omettent soigneusement : « Madame @LydiaMutyebele, cessez vos mensonges éhontés. Aucun pays dans ce monde des Nations ne viole les droits humains plus que la République démocratique du Congo (RDC). »

Pour appuyer ses propos, Bizimana rappelle un drame humanitaire trop souvent oublié : celui des réfugiés tutsi congolais. Chassés de leurs terres en juillet 1994, ils vivent depuis 31 ans dans des camps en Ouganda, au Rwanda, au Burundi et dans d’autres pays, près d’un million de personnes ayant été abandonnées à leur sort et victimes d’une persécution étatique systématique.

« Ces réfugiés n’ont pas fui la paix ni le respect des droits humains », souligne Bizimana. « Ils ont fui une politique de persécution quotidienne visant leur extermination en tant que groupe ethnique, et cela porte un nom : le génocide. »

Quand Kinshasa joue avec le feu

Le ministre rappelle également que, pour parvenir à ses fins, le régime de Félix Tshisekedi n’hésite pas à s’allier avec les pires forces du passé. Aux côtés des FDLR – groupe génocidaire responsable du massacre de plus d’un millions de personnes en seulement 3 mois – viennent désormais s’ajouter les Wazalendo, milices congolaises comparables aux tristement célèbres Interahamwe.

En diabolisant le Rwanda, explique Bizimana, certains cherchent à détourner l’attention de ce tableau sinistre des droits humains en RDC.

La réaction du ministre Bizimana dépasse la simple mise au point. Elle rappelle également qu’en matière de droits humains, certaines personnes gagneraient à réfléchir avant de publier leurs propos sur X.

En dénonçant à tout-va une « hypocrisie totale », Lydia Mutyebele risque surtout de s’emmêler les pieds dans le tapis… rouge des contradictions de son pays.

Et tandis qu’elle s’épuise à déverser ses rants en ligne, Kigali, lui, écrit l’histoire : celle d’une Afrique qui pédale vers l’avenir, sous les applaudissements du monde entier.

Le ministre Bizimana a correctement recadré Lydia Mutyebele, parlementaire belge d’origine congolaise, connue pour ses diatribes répétées contre Kigali

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