Le 18 décembre 2024, lors d’une conférence organisée à Kyalami, dans le nord de Johannesburg, l’Afrique du Sud a dévoilé son projet pour accueillir à nouveau la Formule 1, après l’avoir fait en 1993.
Une commission a été mise en place pour préparer la demande officielle et soumettre une proposition au gouvernement, avec un délai de deux mois pour finaliser les démarches.
Mckenzie, passionné de Formule 1, a exprimé sa conviction que la star britannique Lewis Hamilton, qui a récemment exprimé son désir de courir en Afrique, pourrait voir son rêve se réaliser dans son pays. « Lewis Hamilton, qui a dit qu’il rêvait de courir à nouveau en Afrique du Sud, je suis là pour te dire que ce ne sera pas un rêve mais une réalité », a-t-il déclaré.
Cette annonce survient après que le président Kagame, ait également exprimé son souhait de ramener la Formule 1 sur le continent africain lors d’un discours prononcé le 13 décembre 2024.
Les experts de la Formule 1 estiment que l’Afrique pourrait se voir attribuer un seul Grand Prix, une décision qui divise.
Mckenzie, pour sa part, a exprimé son désaccord avec cette vision, soulignant qu’il n’est pas logique que l’Afrique n’ait qu’une seule course alors que l’Europe en accueille plusieurs. « Pourquoi l’Afrique devrait-elle se contenter d’une seule course, alors que l’Europe en organise sept ? », a-t-il ajouté.
Le ministre a également proposé de partager l’expertise de l’Afrique du Sud avec d’autres pays intéressés, tels que le Rwanda et le Maroc, si ces derniers souhaitent également accueillir cet événement.
Le circuit de Kyalami, qui avait accueilli la Formule 1 pour la dernière fois en 1993, semble être le choix privilégié pour accueillir à nouveau la compétition.
Toby Venter, responsable du circuit, a confirmé que 90 % des travaux nécessaires pour rendre le circuit conforme aux exigences de la F1 étaient déjà réalisés, et que le reste serait achevé d’ici la fin de l’année prochaine.
« Nous avons une feuille de route claire et nous espérons que Kyalami sera approuvé par la F1 d’ici la fin de l’année 2025 », a-t-il précisé.
Le ministre Mckenzie a enfin souligné qu’il tiendrait le président Cyril Ramaphosa informé de l’avancement de ce projet, qui pourrait voir l’Afrique du Sud entrer dans le calendrier de la Formule 1 pour les dix prochaines années, si l’accord se concrétise.
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