L’opération est supervisée par des membres de la mission de maintien de la paix des Nations Unies en RDC, tandis que des soldats bangladais assurent la sécurité des équipes chargées du déminage de l’aéroport.

Les agents chargés du nettoyage ont reçu pour consigne de travailler sans crainte et de signaler immédiatement toute découverte suspecte aux experts en déminage opérant sous l’égide de l’organisation Afrilam.

Afrilam (Afrique pour la Lutte Antimines), dont le siège est implanté à Kisangani, dans la province de la Tshopo, a été créée en mars 2008 pour fournir une assistance spécialisée dans le déminage des explosifs enfouis.

Chaque matin, avant le début des opérations, les équipes chargées du déminage de l’aéroport de Goma reçoivent des directives précises concernant la zone d’intervention afin d’assurer leur sécurité.

Une ambulance a également été déployée sur le site pour intervenir rapidement en cas d’urgence. Les agents de la mission des Nations Unies insistent pour que toutes les opérations respectent rigoureusement les normes internationales de sécurité.

L’aéroport de Goma, fermé depuis janvier 2025, a été repris par les combattants du groupe armé AFC/M23. Les forces gouvernementales de la RDC ont laissé derrière elles des dégâts importants, notamment au niveau de la tour de contrôle.

La communauté internationale souligne que la réouverture de cet aéroport est indispensable pour le bon déroulement des opérations humanitaires. Cependant, l’AFC/M23 a à plusieurs reprises affirmé que la sécurité du site n’est pas garantie, évoquant la possible présence de mines posées par les forces gouvernementales.

L’aéroport de Goma, fermé depuis janvier 2025, a été repris par les combattants du groupe armé AFC/M23