Il devrait comparaître devant la Cour martiale générale, accusé, selon les médias locaux, de trahison, corruption, terrorisme et meurtre.

Son arrestation intervient à la suite d’une enquête menée par le sous-chef des forces de défense, le lieutenant-général Sam Okiding. Lancée plus tôt cette année, celle-ci visait à examiner des allégations de mauvaise conduite au sein des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), en particulier dans les opérations de renseignement et de lutte contre le terrorisme.

Les conclusions de l’enquête indiquent que certains officiers de l’UPDF auraient pu inventer ou exagérer des menaces d’attentats à Kampala afin de détourner des fonds ou de masquer des transactions illégales. Les enquêteurs ont également examiné des rapports de renseignement trompeurs, notamment une affirmation sur la mort du commandant de l’ADF, Meddie Nkalubo, vérifiée sous la direction de Birungi au CMI.

Le général a été appréhendé vendredi soir et transféré immédiatement à Makindye. Il s’agit de la première fois qu’un ancien chef du CMI est incarcéré.

La carrière militaire de Birungi a été marquée par des bouleversements ces derniers mois. Après sa révocation du CMI, il a brièvement dirigé la Division montagne de l’UPDF avant d’être nommé attaché militaire au Burundi, poste qu’il n’a jamais officiellement occupé.

L'ancien chef du renseignement militaire Ougandais (CMI), a été arrêté et est actuellement détenu à la prison militaire de Makindye