De nos jours, la montagne est célèbre pour son tourisme populaire basé sur l’élevage bovine.

La montagne a une vraie forme de poitrine ou une tête humaine, de part le secteur de Kanzenze dans le district de Rubavu.

En observant bien, la peur était déchirante parce qu’elle était si longue, elle avait l’apparence de peau de crapeau au milieu et il y avait de l’herbe au sommet que l’on pourrait croire avoir à faire à des cheveux verts.

Chacun des habitants raconte sa version sur la montagne, mais tous s’accordent à dire que c’était un terrain d’entraînement pour le Commando des forces gouvernementales de Juvénal Habyarimana connues sous le nom de FAR (Forces Armées Rwandaises).

Les seins de Bigogwe sont généralement proches de la base militaire de Bigogwe.

Le caporal Senkeri Salathiel faisait partie des entrainés en 1979 avait rejoint l’armée depuis deux ans.

L’homme de 64 ans vit actuellement dans le secteur de Mudende dans le district de Rubavu. Il a assuré la protection du président Juvénal Habyarimana pendant 15 ans jusqu’à ce que son avion soit abattu en 1994.

Il était l’un des soldats qui maîtrisait l’art de tire (armes lourdes) et de protéger les commandants supérieurs par la force physique et la tactique.

Dans une récente interview avec IGIHE, Senkeri a déclaré qu’il y avait des exagérations sur les histoires racontées sur la poitrine de Bigogwe parce qu’à son époque, elle était une montagne d’entraînement régulière.

" Il y avait une montée en employant les mains et une descente, et au sommet de petits sentiers. Quand tu arrivais en haut, tu attrapes la corde, shwiiiii !, tu descends. »

L’accident au sein de Bigogwe n’est pas un mythe sur Senkeri car il a également eu un accident mais a heureusement survécu.

" La corde a lâché alors que j’étais à 200 mètres d’altitude , sur ce gros rochet non les petits j’ ai atterri dans la vallée."

Ce qu’il ne nie pas, c’est que certains soldats ont été blessés ou s’en sortaient avec des fractures mais pas beaucoup.

"Il n’y a pas beaucoup de blessés parce que j’y ai grimpé tellement de fois, personne n’a été tuée, que des accidents ", a-t-il déclaré.

Le capitaine Simbikangwa s’est-il fracturé au Bigogwe ?

Le capitaine Pascal Simbikangwa était l’un des dirigeants les plus influents du régime de Habyarimana. Il dirigeait l’Agence de renseignement et le soi-disant « Akazu », un groupe minoritaire lié au régime, en particulier ceux de la famille du président et de son épouse.

Simbikangwa était un soldat et beau-frère du colonel Élie Sagatwa. Sagatwa était également le beau-frère du président Habyarimana et son secrétaire personnel.

Simbikangwa a été condamné en 2014 par un tribunal français à 25 ans de prison pour son rôle dans le génocide contre les Tutsi.

Ceux qui l’ont vu sur des photos et au tribunal l’ont vu rouler en fauteuil roulant. Cela ne date pas d’aujourd’hui mais depuis 1990 .

"Simbikangwa est décédé à MUHONDO de Kigali suite à un accident de voiture. Il était environ 21h. Son chauffeur dormait au volant le véhicule s’est retrouvé enfonce dans le lac. »

Actuellement, il n’y a pas d’événements spéciaux à Bigogwe, mais ces derniers jours, les chrétiens qui veulent communiquer librement avec Dieu y vont pour prier.

Il y a aussi ceux qui visitent les attractions touristiques normales. Les autorités ont récemment déclaré vouloir instaurer un refuge pour touristes.

L’histoire de la légende raconte que le soi-disant « Ibere rya Bigogwe » serait issue d’une fille nommée « Nyirabigogwe » qui avait une poitrine généreuse , et serait décédée sur la colline d’où on aurait intitulé la montagne en son nom en sa mémoire .

le caporal Senkeri Salathiel

Le capitaine Pascal Simbikangwa