Cette approbation fait suite à l’acceptation par la FIA des plans de conception finaux qui permettront d’élever le circuit du niveau Grade 2 au Grade 1, norme requise pour accueillir une course de Formule 1.

L’annonce a été faite mercredi par Toby Venter, propriétaire du circuit de Kyalami, qui a salué ce développement comme un « moment décisif pour le sport automobile sud-africain ».

« Aujourd’hui, nous tournons la page vers un nouveau chapitre audacieux pour Kyalami. Nous sommes prêts pour le retour de la Formule 1 sur le sol africain », a déclaré Venter lors d’une conférence de presse.

« Lorsque nous avons acquis Kyalami en 2014, nous avons pris l’engagement de le restaurer en un lieu de classe mondiale et en un symbole du sport automobile sur tout le continent. L’acceptation de notre conception de Grade 1 par la FIA constitue une avancée majeure dans ce parcours. »

Le circuit dispose d’un délai de trois ans pour achever les améliorations nécessaires, mais les travaux ne débuteront que si Kyalami est officiellement retenu pour accueillir une course de Formule 1.

Clive Bowen, fondateur et directeur ’d’Apex Circuit Design’, une société britannique chargée des travaux, a qualifié ces changements de « modernisation légère sur le plan technique », précisant qu’ils permettront d’adapter ce circuit déjà excellent aux exigences actuelles de la F1.

Situé juste au nord de Johannesburg, Kyalami a accueilli 21 Grands Prix d’Afrique du Sud avant de disparaître du calendrier en 1993. Alors que l’Afrique est actuellement le seul continent absent du calendrier mondial de 24 courses de la Formule 1, la pression s’intensifie pour réintroduire une course sur le continent.

Kyalami est en concurrence avec deux autres projets de circuits, dont l’un prévu au Rwanda et un autre que l’Afrique du Sud envisage de construire au Cap.

L’instance dirigeante internationale du sport automobile, la FIA, a approuvé les plans de modernisation du circuit historique de Kyalami, en Afrique du Sud