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La RDC dans la tourmente et l’imposture

Redigé par Tite Gatabazi
Le 2 septembre 2024 à 09:09

Dans le grand théâtre de la politique congolaise, une nouvelle scène de discordes se déploie avec un lyrisme teinté de gravité. Augustin Kabuya, étoile déchue de l’UDPS, s’est vu arracher le manteau de secrétaire général suite à des affrontements fraternels au Palais du peuple, là où les échos des dissensions internes résonnent avec l’histoire tumultueuse du parti.

En son lieu, Deo Bizibu Balola prend le flambeau, porteur de promesses d’ordre et de renouveau pour un parti naviguant vers les horizons de 2028.

Cette transition n’est pas un simple remaniement, mais un reflet de luttes perpétuelles au sein de l’UDPS, où les fantômes des leaders passés, comme le vénéré Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, semblent observer les vivants.

Les sages interpellent le président Félix Antoine Tshisekedi, héritier indigne de son père et autorité morale du parti, à embrasser pleinement son rôle de médiateur, dans l’obscurité des conflits internes, espérant des réunifications salvatrices qui demeurent encore invisibles aux yeux du peuple.

Pendant ce temps, le Front Commun pour le Congo (FCC), tissant son propre récit de résistance, élève la voix contre une réalité de plus en plus sombre où les droits humains se voient foulés sous le poids des bottes militaires. Ils appellent à la lumière de la justice sur les tueries de Kilwa et de Kolwezi, des tragédies peintes en crimes contre l’humanité, directement attribuées aux sentinelles du pouvoir actuel.

Ce choeur de l’opposition exige une scène transparente pour juger les actes sombres de cette tragédie, un appel désespéré pour une catharsis nationale.

Dans l’arène de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et alliées (AFDC-A), le cri pour une reconnaissance proportionnelle à leur influence électorale résonne avec une force renouvelée. Ces voix de Kinshasa et au-delà, unies dans un chœur de protestation, demandent un congrès pour clarifier et, potentiellement, redéfinir leur rôle au sein de l’Union sacrée de la nation. Ils cherchent à transformer leur frustration en un renouveau politique, à redessiner les contours de leur influence, réclamant justice dans un tableau où les nuances de pouvoir sont peintes avec des pinceaux d’injustice.

Et dans les coulisses de ces grands récits, le parti Ensemble pour la République, sous la houlette de Moïse Katumbi, choisit de braver le chaos post-électoral pour injecter dans les assemblées une qualité de pensée et d’argumentation qui transcende la quantité. Ils envisagent une participation active, non pas comme une résistance passive, mais comme une force constructrice, prête à sculpter la voix des sans voix et à veiller sur les tentatives de modifications constitutionnelles.

Chaque acteur de ce drame politique congolais joue sa partition, entre les ombres de la division et les lumières de l’espérance, tissant un récit national où chaque note résonne avec les vibrations d’un Congo à la recherche d’une harmonie perdue.

Une dictature s’est installée à Kinshasa avec ces milices de l’UDPS qui ne se cachent même pas

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