Le mouvement accuse ces contingents de violer de manière flagrante les engagements régionaux issus des conventions en vigueur et de saper délibérément les efforts laborieusement consentis en vue de la stabilisation durable de la ville et de ses environs.

Cette exigence s’appuie sur une suspicion légitime de rupture de convention, la SAMIRDC étant suspectée de manœuvres occultes visant à compromettre l’ordre public et à alimenter l’instabilité chronique dans l’Est de la République Démocratique du Congo. L’AFC/M23 dénonce, en des termes non équivoques, la complicité manifeste de ces forces avec les FARDC, les milices Wazalendo et les éléments résiduels des FDLR, qu’elle tient pour co-responsables de l’attaque coordonnée perpétrée le 11 avril dernier contre la ville de Goma.

Le communiqué évoque avec gravité un sabotage prémédité des efforts de pacification et de sécurisation de la région, entreprise au mépris des engagements souscrits dans le cadre des mécanismes régionaux de concertation. Cette collusion inacceptable et inadmissible entre acteurs censés œuvrer pour la paix et fauteurs de troubles menace de replonger la population dans l’angoisse et l’incertitude, à l’heure où des progrès tangibles avaient été enregistrés en matière de restauration de l’ordre et de reprise socio-économique.

L’AFC/M23 prévient qu’elle ne saurait tolérer la poursuite de telles dérives et se réserve le droit de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver l’intégrité de la ville, protéger les populations civiles et garantir la continuité des efforts de stabilisation en cours.

Ce ton de mise en garde, sans ambiguïté, traduit une volonté ferme de rompre avec les complaisances du passé et de faire primer l’intérêt supérieur de la paix sur les agendas obscurs et les calculs politiques de certaines parties.

L’AFC/M23 a exigé avec fermeté le retrait immédiat et sans conditions des troupes de la SAMIRDC