La remise a eu lieu à la frontière qui separe le Rwanda et la RDC ce 1er mars 2025, le groupe s’étant ensuite dirigé vers Rubavu par le principal poste frontalier, La Corniche.

Le général de Brigade Gakwerere, arborant un nouvel uniforme des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), est également connu sous plusieurs autres noms, tels que Sibomana Stany, Julius Mokoko et Sibo Stany.

Le Colonel Joseph Mwesigye, commandant de la 509e Brigade des Forces de Défense du Rwanda, qui a supervisé la réception des combattants, a précisé que ceux accusés de crimes seraient traduits en justice, tandis que les autres seraient orientés vers le centre de démobilisation et de réintégration de Mutobo.

« Nous les remettrons aux autorités compétentes, qui mèneront des enquêtes sur chacun d’eux. Si parmi eux se trouvent des individus reconnus coupables de crimes liés au génocide, ils seront jugés en conséquence. Pour les autres charges criminelles, les institutions appropriées prendront en charge les procédures nécessaires, tandis que ceux qui ne seront pas incriminés seront transférés à Mutobo », a-t-il déclaré.

Le gouvernement accuse depuis longtemps la République Démocratique du Congo de soutenir activement les FDLR en leur fournissant des armes et du soutien, malgré l’objectif clair de ce groupe de déstabiliser le Rwanda.

S’adressant à la presse, le Colonel Mwesigye a insisté : « Vous pouvez constater qu’il y a des jeunes parmi ces combattants. Certains affirment que les FDLR ne sont composés que de vieillards, qui ne représentent plus une menace, mais cette situation prouve le contraire. L’idéologie du génocide ne disparaît pas avec l’âge. »

Il a également souligné que la capture de ces combattants constitue une preuve indéniable que les FDLR restent actifs, malgré les déclarations de la RDC affirmant que ce groupe ne serait composé que de membres âgés ou qu’il n’existerait plus.

Les combattants du FDLR remis au Rwanda faisaient partie de ceux capturés lors des affrontements avec le M23 à Goma et dans ses environs. D’autres ont fui vers des régions telles que Walikale et le parc national des Virunga, tandis que certains se cachent désormais dans les installations militaires des Nations Unies en province du Nord-Kivu.

Le Général de Brigade Gakwerere est né en 1964 dans la commune de Rukara, dans la préfecture de Kibungo, aujourd’hui intégrée au district de Kayonza, dans la province orientale du Rwanda.

Lors du génocide de 1994 contre les Tutsi, Gakwerere était lieutenant et servait à l’École des sous-officiers (ESO) de Butare, où il était un collaborateur de confiance du capitaine Ildephonse Nizeyimana, le commandant adjoint.

Des rapports font état du fait que Gakwerere était responsable de la direction d’un groupe de soldats connu sous le nom de « Nouvelle Formule », qui a joué un rôle majeur dans les massacres de nombreux Tutsi à des barrages routiers et dans d’autres lieux à Butare.

Gakwerere est également accusé d’avoir fait partie des soldats envoyés par le capitaine Nizeyimana à la résidence de la reine Rosalie Gicanda le 20 avril 1994, où elle a été assassinée. De plus, il est impliqué dans le meurtre de Jean Baptiste Habyarimana, l’ancien gouverneur de la préfecture de Butare.

Le groupe armé M23 a remis au Rwanda le Général de Brigade Gakwerere Ezechiel, secrétaire général du groupe terroriste FDLR

Gakwerere portait un nouvel uniforme des Forces armées de la République Démocratique du Congo, les FARDC

13 autres combattants ont également été remis au Rwanda

Pendant le génocide de 1994 contre les Tutsi, Gakwerere était lieutenant et servait à l’École des sous-officiers (ESO) à Butare

La remise a eu lieu à la frontière entre le Rwanda et la RDC ce 1er mars 2025

Les criminels seront remis aux autorités compétentes, qui mèneront des enquêtes sur chacun d’eux

Gakwerere est également accusé d'avoir fait partie des soldats envoyés à la résidence de la reine Rosalie Gicanda où elle a été assassinée.