Lors d’une interview exclusive avec The New Times, elle a souligné que cette monnaie, appelée « monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) », serait sous le contrôle de la Banque nationale, à la différence des crypto-monnaies comme le Bitcoin.
Contrairement aux crypto-monnaies décentralisées, la CBDC serait émise et régulée par BNR, ce qui la rendrait moins perturbatrice pour l’économie et plus sûre que les monnaies virtuelles existantes.
Cette initiative vise à offrir aux Rwandais une alternative sécurisée, libre et pratique à l’argent liquide, tout en favorisant l’inclusion financière en permettant à davantage de personnes non bancarisées de participer à l’économie formelle.
Soraya Hakuziyaremenye a souligné que cette monnaie numérique facilitera les transactions financières et commerciales, offrant aux Rwandais une alternative sûre par rapport à la monnaie traditionnelle.
De plus, elle permettra aux citoyens de bénéficier de programmes économiques et financiers mieux sécurisés, contribuant ainsi au développement global du pays.
Expliquant la nécessité de cette initiative, Soraya Hakuziyaremenye a cité les développements similaires dans d’autres pays, soulignant que « près de 11 pays ont déjà émis des CBDC. Le premier était les Bahamas, et nous avons un certain nombre de pays en Afrique, y compris le Nigeria, le Ghana et l’Afrique du Sud, qui sont soit en phase pilote soit ont émis leur CBDC. »
Elle a également mentionné que le processus au Rwanda implique une collaboration entre BNR, le ministère des Technologies de l’information et de l’Innovation, ainsi que le ministère des Finances et de la Planification économique.
La vice-gouverneure a évoqué les résultats d’une étude préliminaire, mettant en lumière quatre opportunités clés pour une monnaie numérique nationale.
Ces opportunités comprennent « la résilience accrue des systèmes de paiement, la stimulation de l’innovation et de la concurrence dans le secteur des services de paiement, ainsi que l’amélioration des paiements transfrontaliers. »
Malgré les avantages potentiels, Soraya Hakuziyaremenye a reconnu les préoccupations concernant l’adoption de la CBDC, notamment en ce qui concerne « la confidentialité des données, la stabilité financière et aussi le fait que nous avons besoin de garanties qu’une CBDC ne déstabiliserait pas le système financier. »
Elle a souligné l’importance de la participation du public dans le processus décisionnel, annonçant un processus de consultation ouvert pour recueillir les commentaires et les préoccupations de la population.
Elle a confirmé que des tests seront bientôt lancés pour évaluer la technologie et la viabilité de la CBDC, avec l’objectif de finaliser tous les aspects du projet dans les deux prochaines années.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!