Cette déclaration fait suite à une conférence de presse tenue par la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, le 9 janvier 2025, qui ont affirmé que le Rwanda s’était retiré de la scène internationale. Ces accusations ont été formulées après le report du sommet de Luanda, prévu initialement le 15 décembre 2024, qui devait aborder le conflit en cours dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Nduhungirehe a démontré l’absurdité de ces accusations : « Comment pouvons-nous être isoler internationalement alors que nous avons organisé la première Assemblée générale de la FIA, tenue en Afrique, et que le premier Tour du monde de cyclisme sera organisé cette année ici au Rwanda ? » a-t-il questionné, ajoutant aussi que le Rwanda continuera à accueillir des événements internationaux majeurs, comme la réunion ministérielle de la Francophonie, parmi bien d’autres.
Le ministre a également souligné que les critiques récentes de certains pays occidentaux ne changeaient en rien la position du Rwanda, qui demeure pleinement engagé sur la scène internationale. Tout en rappelant que, malgré les tensions, le Rwanda continue de plaider pour une solution politique au conflit, Nduhungirehe a insisté sur la nécessité de pourparlers entre le gouvernement congolais et les groupes armés, y compris le M23. " la RDC doit impérativement cesser toute collaboration avec des groupes génocidaires tels que les FDLR, qui représentent une menace directe pour la sécurité du Rwanda" a affirmé Olivier Nduhungirehe.
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que les négociations de Luanda, bien qu’elles aient permis de parvenir à un accord sur certaines questions de sécurité, n’ont pas donné de résultats tangibles, en particulier concernant la fin de la collaboration entre l’armée congolaise (FARDC) et les FDLR. Le Rwanda insiste sur l’obligation pour la RDC de prendre des mesures concrètes pour résoudre ce problème, ainsi que d’autres causes profondes du conflit, telles que la marginalisation des Tutsi congolais, afin de parvenir à une paix durable.
Olivier Nduhungirehe a également exprimé son inquiétude concernant la collaboration entre la RDC et plusieurs groupes armés opérant dans l’Est du pays, dont les FDLR, soulignant que cette situation représente une menace directe pour la sécurité du Rwanda. « Tant que cette coalition perdurera, il nous est impossible de réduire nos mesures de sécurité », a-t-il affirmé, appelant au démantèlement de ces groupes afin d’assurer la sécurité le long de la frontière rwandaise.
Le sommet de Luanda, initialement prévu le 15 décembre 2024 mais ensuite annulé, n’a toujours pas vu de nouvelle date fixée pour la reprise des discussions entre le Rwanda et la RDC. Le Président Paul Kagame a récemment déclaré que toute réunion qui ne reposait pas sur une réelle volonté politique de résoudre le conflit était inutile.
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