Dans une série de messages publiés sur la plateforme X, Muhoozi, fils du président ougandais Yoweri Museveni, a affirmé qu’il peut envahir Khartoum avec le soutien du président élu des États-Unis, Donald Trump.
Ces déclarations ont immédiatement provoqué une réaction virulente de Khartoum, qui a exigé une rétractation officielle et des excuses.
Dans un communiqué ferme, le ministère soudanais des Affaires étrangères a qualifié ces propos d’« irresponsables et téméraires ».
Le Soudan a dénoncé une violation sans précédent des normes diplomatiques, du droit international et des principes de respect mutuel entre nations souveraines.
« La menace de guerre, la violation de la souveraineté des États et le mépris de la Charte des Nations Unies et des règlements de l’Union africaine sont trop graves pour être prises à la légère ou utilisées comme outils de publicité personnelle », indique le communiqué.
Le gouvernement soudanais, déjà fragilisé par une guerre civile en cours, a appelé l’Union africaine ainsi que les autres organisations internationales à condamner ces propos, jugés nuisibles à la stabilité régionale et insultants pour les nations africaines.
Bien que les publications aient été rapidement supprimées, leur impact reste considérable. De nombreux utilisateurs soudanais des réseaux sociaux ont exprimé leur colère, appelant les autorités à prendre des mesures contre l’Ouganda.
Les propos du général Muhoozi sur les « machineries blanches » dans la République Démocratique du Congo (RDC) ont également exacerbé les tensions avec le gouvernement congolais.
Ce dernier a convoqué le chargé d’affaires dans l’ambassade de l’Ouganda en RDC, Matata Twaha Magara, pour des explications sur les déclarations du général, notamment ses menaces de mener des opérations contre les mercenaires blancs opérant dans l’est de la RDC à partir du 2 janvier 2025.
Muhoozi Kainerugaba, qui a déjà été sous le feu des projecteurs pour des déclarations controversées, avait précédemment menacé d’envahir le Kenya lorsqu’il était à la tête des forces terrestres ougandaises, ce qui avait conduit à sa destitution de ce poste avant qu’il ne soit nommé commandant des Forces de défense du peuple ougandais.
Les tensions liées à ses propos continuent de déstabiliser les relations entre l’Ouganda et ses voisins, avec des implications diplomatiques importantes pour la région.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!