Cette décision fait suite à une série d’affrontements violents aux abords de la ville de Sake, opposant les forces armées de la RDC au groupe armé M23, exacerbant ainsi les craintes d’une détérioration de la sécurité à Goma.

La situation sécuritaire précaire, couplée à des manifestations qui se sont récemment déroulées dans la capitale congolaise, Kinshasa, et qui pourraient s’étendre à Goma, visant spécifiquement les étrangers, a poussé les autorités néerlandaises à agir. Les citoyens néerlandais présents dans d’autres régions de la RDC ont également été invités à faire preuve de prudence et à éviter les rassemblements importants.

Selon les informations relayées par le journal The Netherlands Times, l’est de la RDC a été classé en zone rouge, indiquant une recommandation formelle du gouvernement néerlandais à ses citoyens d’éviter tout voyage dans cette région, et à ceux qui s’y trouvent de la quitter au plus vite.

Les Néerlandais encore à Goma sont instamment priés de communiquer avec leurs proches pour les rassurer quant à leur sécurité et d’entrer en contact avec le ministère des Affaires étrangères pour organiser leur départ. Cette mesure souligne l’importance accordée par le gouvernement néerlandais à la sécurité de ses citoyens à l’étranger, particulièrement dans des zones de conflit ou de forte instabilité.

La situation à Goma reste tendue, avec la communauté internationale qui observe attentivement l’évolution des événements. Les autorités congolaises et les organisations internationales sont mobilisées pour répondre à la crise, tandis que les pays étrangers, à l’instar des Pays-Bas, prennent des mesures préventives pour protéger leurs ressortissants.