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Les condamnations internationales s’amplifient face à la brutalité de Tshisekedi

Redigé par Tite Gatabazi
Le 25 mai 2023 à 12:09

La situation politique en République Démocratique du Congo (RDC) est de plus en plus tendue, avec des condamnations internationales croissantes contre la répression brutale des manifestations de l’opposition à Kinshasa.

L’ancien sous-secrétaire d’état aux affaires Africaines, Herman Cohen a déclaré que « le fait de harceler le candidat notamment en l’empêchant de se rendre au Congo central, cela nuira aux relations entre la RDC et le gouvernement américain ».

Alors que le président Félix Tshisekedi était en route pour Pékin, une série de critiques acerbes ont été émises par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a cassé l’ambiance dans l’avion présidentiel par son appel en direct.

Blinken, rompant avec l’atmosphère diplomate précédente, a exprimé sa préoccupation quant à la situation en RDC de manière directe et sans détour. Il a exigé l’arrêt immédiat du discours de haine et du ciblage des citoyens sur la base de leur apparence, il a dénoncé l’agitation électoraliste.

Il a insisté sur le respect scrupuleux de la liberté de manifester et d’expression, en soulignant la nécessité de suivre à la lettre le processus de Luanda et Nairobi.

Enfin, il a averti que la poursuite de tels comportements aurait des conséquences fâcheuses pour le gouvernement congolais.

La CENCO, la Conférence épiscopale nationale du Congo par la voix de Mgr Donatien ONATIEN Nshole « exhorte le peuple congolais de ne céder à la peur face à la barbarie organisé pour l’intimider. »
L’opposition pour sa part exige « la dissolution de la milice de l’UDPS dite brigade spéciale forces du progrès » au service du parti au pouvoir ».

L’union européenne, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), les Etats Unis d’Amerique ainsi que de nombreux groupes de la société civile ont tous exprimé leur inquiétude face à la situation en RDC, et appelé les Congolais à résister à l’intimidation du pouvoir et aux restrictions de leurs droits.

Ces déclarations ont eu un impact notable sur l’administration Tshisekedi, plongeant le pouvoir en état de panique générale. Son parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a été accusé d’entretenir une milice appelée "Forces du Progrès".

La question demeure de savoir comment le gouvernement répondra à ces critiques et s’il sera en capacité de prendre des mesures pour calmer la situation et respecter les droits de ses citoyens.

La situation actuelle en RDC s’est exacerbée par une série de mesures répressives prises par l’administration Tshisekedi contre l’opposition politique et la société civile.

Les accusations portées contre le président Tshisekedi et son parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), sont multiples et graves. Le gouvernement est accusé de recourir à des discours de haine et de cibler les citoyens en fonction de leur apparence.

Cela suggère une forme de discrimination et d’exclusion, ce qui est en contradiction directe avec les principes fondamentaux des droits de l’homme.

L’administration est critiquée pour son agitation électoraliste. Cela semble indiquer une manipulation du système électoral à des fins politiques, sapant ainsi le processus électoral dans son ensemble.

Le gouvernement est accusé de violer la liberté de manifester et d’expression, des droits fondamentaux inscrits dans la constitution congolaise et reconnus par les conventions internationales sur les droits de l’homme.

Les récents rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch ont souligné ces violations, notamment la répression brutale des manifestations de l’opposition.

Enfin, le parti au pouvoir, l’UDPS, est accusé d’entretenir une milice, les "Forces du Progrès". Il s’agit d’une accusation particulièrement grave, qui suggère l’existence d’un appareil de répression parallèle à l’Etat, souvent utilisé pour intimider et réprimer les opposants politiques et les citoyens ordinaires.

Cependant, l’ampleur et la gravité de ces accusations ne peuvent être ignorées et nécessitent une attention urgente de la part de la communauté internationale.


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