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Johan Borgstam pressenti comme envoyé spécial de l’UE pour les Grands Lacs

Redigé par Tite Gatabazi
Le 23 juillet 2024 à 02:58

Johan Borgstam, ambassadeur de Suède en Grèce, se dresse tel un phare d’espoir, prêt à devenir le prochain envoyé spécial de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs. Cette nomination, murmure des couloirs de Bruxelles, confirmée par le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a été révélée aux ambassadeurs des pays membres dans un courrier daté du 16 juillet, selon Jeune Afrique. L’officialisation de cette désignation n’attend plus qu’une ultime confirmation pour éclore.

Johan Borgstam possède une solide expérience dans la diplomatie et le développement international

Johan Borgstam, ambassadeur de Suède en Grèce, se dresse tel un phare d’espoir, prêt à devenir le prochain envoyé spécial de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs. Cette nomination, murmure des couloirs de Bruxelles, confirmée par le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, a été révélée aux ambassadeurs des pays membres dans un courrier daté du 16 juillet, selon Jeune Afrique. L’officialisation de cette désignation n’attend plus qu’une ultime confirmation pour éclore.

Borgstam, diplomate aguerri, a jadis porté les couleurs de la Suède en tant qu’ambassadeur en RDC (2008-2011), au Kenya et à l’UE en Éthiopie. Sa riche expérience en développement international et en gestion de crises se révèle être un atout inestimable. Sa connaissance intime des dynamiques complexes de cette région tourmentée sera cruciale dans l’accomplissement de son nouveau rôle.

L’UE, dans sa quête de collaboration renforcée avec la région des Grands Lacs, s’engage à affronter des enjeux brûlants tels que les conflits transfrontaliers, l’exploitation durable des ressources naturelles, et la sécurité. Bernard Quintin, l’ancien envoyé spécial de l’UE pour les Grands Lacs, avait souligné en 2022 l’importance de cette approche stratégique lors du 10e Sommet des Chefs d’État et de gouvernement du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.

Borgstam arrive à un moment où les tensions grondent entre la RDC, le Rwanda et le Burundi. Sa mission, noble et délicate, consistera à naviguer ces relations tumultueuses et à promouvoir la paix et la stabilité dans cette région enfiévrée. En plus de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, l’UE forge un partenariat stratégique sur les chaînes de valeur des matières premières durables, avec des accords signés avec la RDC et le Rwanda.

Dans cette région, Borgstam trouvera un allié en Huang Xia, envoyé spécial des Nations Unies pour les Grands Lacs, en poste depuis 2019. Plusieurs experts de la région exaltent l’importance de ce rôle pour une terre rongée par des crises incessantes.

En 2021, des ONG et des figures influentes avaient pressé l’administration Biden de nommer un envoyé spécial américain pour la région, soulignant l’urgence de solutions sécuritaires et humanitaires qui transcendent les missions des ambassadeurs bilatéraux.

Borgstam, détenteur d’un MSc en administration des affaires internationales et en économie de l’Université d’Uppsala et d’un MA en études économiques européennes du Collège d’Europe à Bruges, apporte à ce poste une expertise précieuse, forgée dans les brasiers de la diplomatie mondiale.

Sur la scène diplomatique où se jouent les destinées des nations, la Belgique et le Rwanda se sont livrés ivrent à un duel singulier, une danse délicate empreinte de tensions et de représailles.

Le royaume belge, se croyant maître du jeu, a refusé d’accréditer l’ambassadeur rwandais Vincent Karega. Ce geste, inamical et maladroit a déclenché une riposte orchestrée avec précision par Kigali.

La réponse du Rwanda, tel un écho résonnant dans les vallées des grands lacs, n’a pas tardé à se faire entendre. En appliquant la loi de la réciprocité diplomatique, il a rejeté la nomination de Bernard Quintin, diplomate belge en qualité d’envoyé spécial de l’Union européenne pour cette région tourmentée.

Cette opposition ferme et résolue, comme un mur de granit, a signifié à Bruxelles que chaque action engendre une réaction.

Le refus d’accréditation de l’ambassadeur Vincent Karega n’est qu’un acte dans cette pièce de théâtre complexe, où chaque geste est une déclaration, chaque silence une stratégie.

L’écho de cette confrontation dépasse les simples enjeux diplomatiques pour devenir un symbole de la souveraineté et de l’affirmation nationale.

La Belgique, dans son désir de contrôler les récits et les alliances, se voit confrontée à un Rwanda déterminé à ne plus jouer les seconds rôles.

Le rejet de Bernard Quintin est plus qu’une simple réaction ; c’est une déclaration d’indépendance, un chant de liberté résonnant à travers les collines verdoyantes du pays des mille collines.


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