Si cet exploit renforcerait sa place dans les annales de la Formule 1, Hamilton nourrit également un autre rêve avant de mettre un terme à sa carrière. L’un de ses souhaits les plus chers est de voir le Grand Prix se tenir en Afrique, projet qu’il défend activement depuis plusieurs années. Il a récemment réitéré son soutien à cette cause et suggéré qu’il pourrait jouer un rôle dans l’ajout de nouvelles destinations sur le calendrier de la F1.
"Une des choses sympas, c’est que je pense que je pourrais jouer un petit rôle dans ces nouvelles courses", a confié le Britannique à plusieurs médias. "Ils m’ont demandé où je voulais qu’il y ait une course, et j’ai toujours dit Vegas. Et puis, quelques années plus tard, nous avons eu une course à Vegas."
Hamilton a également évoqué l’Afrique, parlant du Rwanda, désormais principal prétendant pour accueillir le Grand Prix. "J’ai parlé de l’Afrique et aujourd’hui, le Rwanda est le candidat favori, ce qui est incroyable", a-t-il déclaré. "J’espère que cela se concrétisera avant ma retraite. C’est mon plus grand rêve : m’assurer de courir là-bas avant de partir."
La dernière course de Formule 1 sur le continent africain remonte à 1993, au circuit de Kyalami en Afrique du Sud, où le quadruple champion du monde Alain Prost s’était imposé. Depuis lors, la F1 n’a pas de course régulière en Afrique, bien que plusieurs discussions aient eu lieu sur le sujet au fil des années.
Le Rwanda semble être le pays le plus prometteur pour accueillir un Grand Prix. Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, avait rencontré des représentants rwandais en septembre 2024 pour discuter de cette possibilité. En décembre 2024, la ville de Kigali accueillera l’Assemblée Générale Annuelle de la FIA ainsi que la Cérémonie de Remise des Prix, des événements qui soulignent l’intérêt croissant du pays pour la F1. Hamilton, qui a déjà exprimé son soutien à un Grand Prix au Rwanda, a précisé que ce projet était à long terme, mais que l’engouement pour la F1 était palpable.
"Le Rwanda est l’un de mes endroits préférés où je suis allé, en fait. J’ai fait beaucoup de travail en coulisses à ce sujet, j’ai parlé avec des gens du Rwanda, j’ai parlé avec des gens d’Afrique du Sud", a ajouté Hamilton lors d’une interview après le Grand Prix des Pays-Bas.
Si l’idée d’un Grand Prix en Afrique se concrétise, Hamilton espère pouvoir y participer avant de raccrocher son casque, marquant ainsi un moment historique pour le sport et pour l’Afrique.
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