Les principaux amendements concernent la réduction du nombre d’heures de travail, l’interdiction formelle à l’employeur de résilier le contrat d’une employée pour cause de maternité et l’octroi d’un congé de paternité ; une nouveauté qui ne figurait pas dans la règlementation actuellement en vigueur.
Réunie en séance ordinaire du mercredi 08/ Mars/ 2023, la chambre basse du parlement a planché sur les modifications à apporter à certains articles du code du travail actuellement en application au Rwanda.
Celle-ci, datée de 2018 prévoit 45h de travail pour un employé, dans le nouveau, le nombre d’heures de travail est réduit à 40h.
La réduction du nombre d’heures de travail est conséquente d’une analyse ayant conclue que le fait avait des conséquences négatives sur la vie familiale des employés qui ne trouvent pas assez de temps pour s’occuper de leurs progénitures.
L’autre raison avancé est la baisse du rendement des travailleurs, étant donné le cumul de la fatigue engendré par la pénibilité au travail.
Ces modifications s’inscrivent dans la droite ligne de la mesure du changement des heures de travail dans certains secteurs du milieu du travail, prise en conseil des ministres du 11/11/2022, réduisant le nombre d’heures de travail de 45 à 40h par semaine.
Dans certains secteurs en effet, le travail commence à 9h, alors que les écoles ouvrent leurs portes à 8h30’, une mesure effective depuis le 01/Janvier/2023. La directive va droit dans l’esprit et la lettre des politiques de l’emploi de l’organisation internationale du travail, OIT.
Pour André Mutsindashyaka, secrétaire général du syndicat pour le plaidoyer des mineurs de fond, cette réorganisation devrait apporter une meilleure productivité chez les travailleurs.
Ce sera en outre bénéfique aux familles des employés au sein desquelles les interactions de leurs membres iront crescendo.
L’occasion pour le secrétaire-général de REWU de s’indigner sur l’immobilisme depuis 40 ans du salaire minimum garanti au Rwanda.
Pour lui, le fait qu’il stagne à 100 Frw par jour depuis une si longue période devrait avoir interpellé les législateurs depuis belle lurette, au vu et au su des réalités actuelles du marché.
Une modification ad-hoc aurait dû figurer parmi les aménagements dont la chambre basse s’est occupés, a- t-il conclu.
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