Dans une intervention axée sur la défense des opérations israéliennes et la dénonciation des reconnaissances récentes d’un État palestinien par plusieurs pays occidentaux, Netanyahu a fustigé ces décisions, estimant qu’elles récompensaient. selon ses mots, «  des fanatiques intolérants  ».

Netanyahu a par ailleurs affirmé la détermination d’Israël à poursuivre sa campagne contre le Hamas, présentant ses forces comme en voie d’éliminer la «  structure terroriste  ». Il a invoqué les attaques du 7 octobre 2023 — qui, selon les bilans israéliens, ont fait environ 1 200 morts et entraîné la prise d’otages — pour justifier la riposte, et a évoqué l’espoir d’obtenir bientôt la libération de captifs encore détenus à Gaza.

Par ailleurs, ces déclarations interviennent alors qu’une commission d’enquête indépendante de l’ONU a rendu, à la mi‑septembre 2025, une analyse juridique sévère sur la conduite d’Israël dans la bande de Gaza, concluant que des actes constitutifs de crimes graves, y compris des éléments laissant envisager des violations graves du droit international et des crimes d’atrocité, voire de génocide, ont été commis.

Sur le plan humanitaire, les autorités sanitaires de Gaza et plusieurs observateurs font état d’un bilan humain colossal et d’une destruction étendue des infrastructures. Les comptages officiels communiqués par les services locaux, repris par des agences internationales, indiquent que le nombre de morts palestiniens dans l’enclave a dépassé les 65 000, tandis que les besoins humanitaires et les déplacements massifs de population continuent de s’aggraver.

La scène new‑yorkaise montre un isolement croissant pour Israël sur la scène diplomatique, au moins vis‑à‑vis d’une partie notable de la communauté internationale, et une radicalisation du débat : pour ses partisans, Netanyahu défend la sécurité d’Israël et la nécessité d’affaiblir le Hamas ; pour ses détracteurs, sa politique et ses propos exacerbent les tensions et semblent ignorer l’urgence humanitaire et les conclusions des enquêteurs internationaux.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a été confronté à de vives divisions lors de l’Assemblée générale des Nations unies, alors qu’il montait à la tribune