« Par nature, la posture sécuritaire du Rwanda a toujours été défensive plutôt qu’offensive. Nous privilégions la coopération et le travail en commun et nous n’agissons que lorsque des problèmes nous sont apportés », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État s’exprimait, jeudi 4 juillet, devant des milliers de Rwandais et d’amis du Rwanda réunis au stade Amahoro récemment rénové, d’une capacité de 45 000 places, pour marquer les 30 ans de la Libération.

Les célébrations nationales ont été marquées par un défilé militaire de la Force de Défense Rwandaise (RDF, sigle en anglais) et de la Police Nationale Rwandaise, des danses culturelles par la troupe nationale Urukurereza, ainsi que des performances de divers artistes.

C’est cette armée qui a été la première à rencontrer la plupart des Rwandais après le Génocide contre les Tutsi, alors que la situation dans le pays était encore extrêmement tendue et dangereuse. Les forces militaires ont tout fait pour traiter tous les Rwandais avec professionnalisme et humanité, donnant le ton à tout ce qui a suivi.

Encore aujourd’hui, l’armée reste proche de la communauté et investit dans des projets importants pour le développement du pays, tels que les infrastructures et les services médicaux.

Ainsi, les Rwandais ont acquis des valeurs et du courage, résultat de la lutte de libération qui a mis les citoyens au centre de l’action gouvernementale.

Dans cet esprit, le Président Kagame a exprimé sa gratitude à ceux qui ont libéré le pays et a honoré ceux qui ont sacrifié leur vie dans le processus.

« Le 4 juillet, nous exprimons notre gratitude à ceux qui ont libéré le Rwanda, et nous nous souvenons de ceux qui ont donné leur vie. Notre armée et nos forces de sécurité sont un puissant symbole d’unité et de sécurité », a-t-il dit.

Il y a trois décennies, le lieu de ces célébrations était le site de refuge et de sauvetage.

Des quartiers environnants, les Rwandais affluaient vers le stade Amahoro pour la sécurité.

Aujourd’hui, des progrès ont été réalisés, offrant la liberté et l’opportunité aux Rwandais de vivre la vie qu’ils souhaitent.

Il n’est donc pas surprenant que, où que la vie les mène, ils n’oublieront jamais leur devoir de maintenir la bonne politique qui a été instaurée.

Dans son discours, le président Kagame a souligné que les Rwandais d’aujourd’hui sont meilleurs et plus forts que jamais, une raison de continuer à aller de l’avant pour faire croître l’unicité du Rwanda.

« Même si les Rwandais ont fait d’énormes progrès vers cet état d’esprit, nous devons rester vigilants. Je m’adresse en particulier aux jeunes du Rwanda, en particulier ceux nés au cours des trente dernières années », a-t-il dit.

« Ce pays est le vôtre à protéger, à défendre et à rendre prospère. Il vaut la peine de répéter que la vraie libération ne commence que lorsque les armes se taisent. Nous avons entamé cette étape il y a trente ans, et nous comptons sur vous, la génération de la libération, pour nous emmener plus loin », a-t-il lancé aux jeunes.

Le Président a rappelé au monde que là où il y a un besoin d’action humanitaire, le Rwanda ne sera pas absent, en soulignant que la seule vraie réponse à toute crise humanitaire est de résoudre la cause profonde du problème politique.

Il a critiqué ceux qui essaient même de gâcher ce qui a été établi, disant que ces efforts négatifs ne produisent aucun résultat.

Toujours, selon Kagame, la solide fondation sur laquelle le Rwanda a été reconstruit est la force motrice pour rester fidèle à ses principes et constant, fruit d’un travail acharné et de valeurs civiques qui définiront la prochaine génération de Rwandais.

Les célébrations nationales ont été marquées par un militaire de la Force de Défense Rwandaise (RDF, sigle en anglais) et de la Police Nationale Rwandaise, des danses culturelles par la troupe nationale Urukurereza, ainsi que des performances de divers artistes