L’opération, qui s’est déroulée le 16 septembre, a été exécutée à l’aide d’un avion militaire déployé dans des régions congolaises situées à 150 kilomètres de la frontière de Ntoroko. Museveni, soulignant la réussite de cette mission, a mis en lumière l’efficacité des renseignements obtenus qui ont permis une frappe chirurgicale précise, infligeant un coup sévère aux ADF.

D’après les données des services de renseignement, Meddie Nkalubo, connu sous divers pseudonymes dont Abul Jihad et Mohammed Ali au sein de l’organisation, aurait été l’architecte de plusieurs attaques planifiées contre l’Ouganda, notamment à Kampala, ciblant des institutions clés telles que le commissariat de police et le Parlement.

Nkalubo, qui aurait rejoint les ADF en 2016, s’était rapidement hissé au rang de responsable notable, orchestrant non seulement des attaques, mais aussi la gestion des flux financiers entre le groupe et ses bailleurs de fonds, ainsi que la coordination des activités médiatiques et des réseaux sociaux.

C’est également lui qui est suspecté d’avoir conçu de nombreuses attaques contre l’Ouganda, y compris une tentative visant le pays pendant les obsèques du major général Paul Lokesh qui, fort heureusement, a été déjouée.

Selon le président ougandais, la récente opération aérienne menée par l'armée ougandaise a réussi à éliminer Meddie Nkalubo, un haut dirigeant de cette faction terroriste.