La grève avait été annoncée plus tôt après que les membres du district 837 de l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (IAM) ont voté contre un accord de travail modifié de quatre ans avec Boeing.

Ce vote faisait suite au rejet massif par les membres de la proposition précédente de Boeing le 27 juillet, alors que la convention collective expirait officiellement avant minuit.

Les travailleurs étaient basés dans les installations de Boeing à Saint-Louis et Saint-Charles, dans le Missouri, ainsi qu’à Mascoutah, dans l’Illinois.

"Nous serons présents sur les piquets de grève pour nous assurer que Boeing entende la puissance collective des travailleurs", a déclaré dimanche Brian Bryant, président international de l’IAM, dans un communiqué.

Le syndicat IAM est l’un des syndicats industriels les plus importants et les plus diversifiés d’Amérique du Nord. Il représente environ 600.000 membres actifs et retraités dans les secteurs de l’aérospatiale, de la défense, des compagnies aériennes, des chemins de fer, des transports, de la santé, de l’automobile et d’autres industries aux Etats-Unis et au Canada.

Boeing a exprimé sa déception face au résultat du vote. Dan Gillian, vice-président et directeur général de Boeing Air Dominance, et cadre supérieur du site de Saint-Louis, a déclaré dans un communiqué que la société était "déçue que nos employés aient rejeté une offre qui prévoyait une augmentation salariale moyenne de 40% et résolvait leur principal problème concernant les horaires de travail alternatifs".

Boeing est "prête à faire face à une grève et avait pleinement mis en œuvre son plan d’urgence afin de garantir que notre personnel non gréviste puisse continuer à soutenir nos clients", a-t-il ajouté.

Environ 3 200 employés syndiqués de Boeing dans le Missouri et l’Illinois ont déclenché une grève ce lundi après l’échec des négociations