D’après le recensement général de 2022, 55% des femmes âgées de 21 à 30 ans étaient mariées, contre seulement 39% des hommes du même groupe d’âge.

Environ 5% des jeunes entre 16 et 20 ans, principalement des filles, vivaient dans des unions non légales, étant donné que l’âge légal pour se marier au Rwanda est de 21 ans.

Le phénomène n’est cependant pas limité aux jeunes, car des adultes aussi vivent en concubinage sans être mariés légalement.

Lors de la 23ème Assemblée Générale du Conseil National des Femmes, tenue le 30 septembre 2024, Nadine Umutoni a souligné que les unions non officielles sont fréquemment associées à des cas de violences conjugales.

Elle a mis en avant l’importance de promouvoir les unions légales et amoureuses pour prévenir les conflits et les abus domestiques, lesquels touchent principalement les femmes et les enfants.

La ministre de l’Égalité des Genres et du Développement de la Famille, Consolée Uwimana, a également exprimé sa préoccupation face aux conflits domestiques, souvent exacerbés par l’alcoolisme et les comportements contraires aux valeurs culturelles rwandaises.

Une étude menée en 2022 par les Pères Jésuites et l’Organisation « Nyina w’Umuntu » a mis en évidence que les principales causes des conflits dans les foyers incluent l’infidélité, la gestion des biens et l’abus d’alcool.

L'Inspectrice Générale de GMO, Umutoni Gatsinzi Nadine, a révélé que les personnes victimes de violences basées sur le genre sont majoritairement celles vivant dans des unions illégales.