Bazombanza a émis cette sollicitation durant son intervention au 23e Sommet mondial du voyage et du tourisme (WTTC) qui se tient à Kigali du 1er au 3 novembre.
Se présentant comme une gemme encore inexplorée de l’Afrique, le Burundi, avec ses sites naturels préservés, ses paysages à couper le souffle et son riche patrimoine culturel, s’est positionné comme une destination de choix pour les investisseurs touristiques, selon Bazombanza.
"Notre pays renferme d’énormes potentialités pour son développement au niveau touristique," a-t-il souligné.
"En effet plus de 127 sites touristiques sur toute l’étendue du pays, nous les voyons et nous trouvons éparpillés dans tout le pays," a-t-il ajouté.
Mettant en avant quelques-unes des attractions emblématiques du Burundi, le vice-président a évoqué le lac Tanganyika, qui mesure environ 673 km de long, ce qui en fait le plus long lac d’eau douce du monde, le café burundais de renommée mondiale, ainsi que le tambour burundais qui s’est inscrit au patrimoine culturel de l’UNESCO.
Mais il a également attiré l’attention sur d’autres trésors moins connus, mais tout aussi captivants, qui restent largement inexploités, comme le lac rwihinda et Cohoha.
L’appel de Bazombanza ne se limitait pas seulement à la beauté naturelle du Burundi.
Il a également évoqué les efforts considérables du gouvernement pour soutenir et promouvoir le secteur du tourisme.
"Le tourisme est l’un des secteurs prioritaires de notre économie," a-t-il déclaré.
"Dans cette perspective le pays est en train de mettre en place l’infrastructure requises dans le secteur du tourisme y compris l’amélioration de la connectivité avec les zones d’autres destinations touristiques du pays."
Le vice-président a clairement indiqué que le Burundi est ouvert aux affaires et à la collaboration.
Le Burundi, avec ses ressources naturelles et culturelles exceptionnelles, offre un potentiel touristique immense.
Bien que le tourisme n’ait représenté que 2% du PIB en 2014, le nombre de touristes internationaux a presque décuplé, passant de 29 000 en 2000 à près de 300 000 en 2017. Malgré un ralentissement en 2015, le pays a su rebondir et attirer davantage de visiteurs.
Cependant, le manque d’infrastructures adéquates reste un défi. Le plan de développement des infrastructures sur 20 ans, appuyé par la Banque africaine de développement, vise à remédier à ce problème.
Par ailleurs, l’écotourisme, avec des joyaux comme le parc national de la Kibira et la rivière Ruvubu, attire de nombreux visiteurs chaque année. La culture du tambour, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO, est une autre facette de l’attractivité du Burundi.
Avec 10 sites en lice pour être reconnus par l’UNESCO, le potentiel du Burundi est indéniable. Les investisseurs ont donc une opportunité en or d’investir dans un secteur en plein essor, et de contribuer à l’épanouissement économique et culturel de ce pays d’Afrique centrale.
Photos prises par Igirubuntu Darcy et Nezerwa Salomon
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